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Culture - Musique

Clara Luciani, nouvelle « top » de la pop française...

Auteure, compositrice et interprète, elle est parmi les dix chanteuses les plus écoutées de l’Hexagone depuis qu’elle a été sacrée révélation de l’année aux Victoires de la musique en février dernier.

À vingt-sept ans, Clara Luciani a des allures de Françoise Hardy avec le rideau de ses longs cheveux lisses, sa guitare électrique au bras, sa taille fine de longue perche, son regard charbonneux et sa voix qui aime autant le chuchotis que les cris...

Après de longues années de galère, voilà le bout du tunnel. Lumière sur un parcours un peu atypique, aujourd’hui plus que prometteur car déjà au sommet… Auteure, compositrice et interprète, la jeune artiste d’origine corse s’est d’abord penchée sagement sur l’histoire de l’art. Petits boulots pour vivre d’expédients entre une pizzeria, des cours d’anglais et le statut provisoire de vendeuse de vêtements.

Et puis, comme un appel du destin, c’est la rencontre avec un groupe de musiciens « La femme » en 2011, dont elle deviendra l’une des voix féminines. Rien de tapageur, mais elle est dans le métier et sous les spots… Quelques titres et sa présence sur scène, elle qui sera la perle de l’électro-pop, la font sortir de l’ombre, sans plus.

Très vite, elle abandonne cette équipée qui ne la propulse guère dans le firmament du star-system qu’elle ambitionne secrètement. Elle se produit alors entre 2016 et 2018 sous les feux de la rampe avec Raphaël et Benjamin Biolay.

Son premier EP (extended play, plus qu’un single et moins qu’un album) Monstre d’amour, complainte mélancolique et quelque peu vindicative de son cœur brisé après une brusque rupture sentimentale, sort sur le marché. Et le succès lui sourit. Le public aime sa tristesse, son désespoir et sa colère. Le ton de sa personnalité est déjà donné...

Contrairement à sa triste histoire de cœur qui la laisse à demi détruite, cette première chanson lui permet de se ressaisir et se reconstruire. En noyant son chagrin, sa douleur et son amertume dans la musique et des paroles teintées de poésie. Paroles qui ne manquent pas toutefois d’un certain culot et d’un grain de verdeur…


« La Marseillaise »

C’est avec véhémence qu’elle revendique les influences de Françoise Hardy, Serge Gainsbourg et surtout Michel Legrand dont elle admire la merveilleuse mélodie Les moulins de mon cœur. Par ailleurs, elle attache une grande importance au verbe, à la douceur des mots, leur force, leur violence, et le Parnasse ne la laisse pas indifférente. Elle enchâsse tout cela aux rythmes et cadences de ses chansons, entre tonalités feutrées et furieux battements rock…

« La Marseillaise » (c’est ainsi que la presse la désigne affectueusement) soigne de plus en plus une présence de scène qui ne laisse pas de place au bâclé entre look ingénu, attitude sexy et, sans provocation inutile, charme féminin, à la fois juvénile et légèrement androgyne malgré sa longue chevelure de Mélusine de brune piquante…

Plus d’une vingtaine de singles dont La grenade (titre issu de l’album Sainte Victoire), On ne meurt pas d’amour (elle a été larguée par un texto cavalier et a failli mourir de ce choc !), Nue, Les fleurs… Autant de jalons pour ses fans qui lui font la fête à chacun de ses concerts. Et qui la portent aux pavois et font cartonner ses prestations au top des audiences les plus survoltées.

Difficile de croire, en voyant l’énorme succès de la chanteuse et en observant qu’elle est l’égérie tout récemment d’une marque de sac à main haut de gamme, qu’elle fut dans son adolescence « un vilain petit canard ». Et qu’elle ait subi un harcèlement scolaire dont les séquelles ont mis du temps à disparaître.

Talent, volonté et labeur sont venus à bout de tous ses complexes (« Je mesurais 1,76 m à 11 ans », confie-t-elle), et c’est la musique (et peut-être aussi le sens de l’humour et de l’autodérision) qui a sauvé cette fille du Sud, pour qui Marseille fut le berceau de ses premiers émois et émotions.

Elle aura su avec le temps, et surtout la notoriété, cultiver sa différence, établir son équilibre, suivre la voix de son cœur et se fier à son étoile. Inutile de le préciser, ces deux derniers étant les plus précieux dons et les meilleurs alliés et tremplin d’un artiste, d’un créateur…

À vingt-sept ans, Clara Luciani a des allures de Françoise Hardy avec le rideau de ses longs cheveux lisses, sa guitare électrique au bras, sa taille fine de longue perche, son regard charbonneux et sa voix qui aime autant le chuchotis que les cris... Après de longues années de galère, voilà le bout du tunnel. Lumière sur un parcours un peu atypique, aujourd’hui plus que prometteur car...

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Elle copie Françoise Hardy mon idole. Elle m’éneeeerve !

Marie-Hélène

08 h 05, le 06 janvier 2020

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Commentaires (1)

  • Elle copie Françoise Hardy mon idole. Elle m’éneeeerve !

    Marie-Hélène

    08 h 05, le 06 janvier 2020

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