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Dernières Infos - Liban

Mort de Soleimani : des dirigeants libanais à l'ambassade d'Iran pour présenter leurs condoléances

Le leader maronite du Liban-Nord, Sleimane Frangié (2e en partant de la droite), à l'ambassade d'Iran à Beyrouth, le 4 janvier 2020. Photo Ani

Plusieurs responsables politiques et religieux libanais se sont rendus à l'ambassade d'Iran à Beyrouth samedi, afin de présenter leurs condoléances pour la mort du général iranien Kassem Soleimani, commandant de la force d’élite al-Qods, tué dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bombardement américain sur l'aéroport de Bagdad ordonné par le président Donald Trump.

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, est notamment venu présenter ses hommages. Interrogé par la presse présente sur les lieux, il a déclaré que "les Américains ressentiront leur échec dans les prochains jours". Le ministre sortant des Finances Ali Hassan Khalil (mouvement Amal) et le leader maronite du Liban-Nord Sleimane Frangié se sont également rendus à l'ambassade d'Iran. Le ministre sortant de la Santé Jamil Jabak (proche du Hezbollah), celui des Travaux publics Youssef Fenianos (Marada), le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, et de nombreux députés Amal et Hezbollah ont également présenté leurs condoléances, tout comme le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.

S'exprimant en fin de journée, l'ambassadeur d'Iran, Mohammad Jalal Firouznia, a souligné que Kassem Soleimani a "joué un rôle historique important" dans la région "en construisant la résistance, grâce à ses nombreux accomplissements et ses victoires", ce qui a permis selon lui à l'axe de la résistance "d'être aujourd'hui plus fort qu'il n'a jamais été". L'ambassadeur a estimé que "les Américains ont accompli un crime immonde et condamnable" avec l'assassinat de Kassem Soleimani, qui avait pour objectif de "faire barrage à la grandeur et à la puissance de la résistance". "Mais ils n'y arriveront jamais", a-t-il ajouté.

C'est le "tir de précision d'un drone", selon un responsable militaire américain à l'AFP, qui a pulvérisé en pleine nuit les véhicules à bord desquels se trouvaient le général Soleimani et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires majoritairement pro-iraniens et désormais intégrés à l’État irakien. Ce raid qui a suscité des réactions inquiètes dans le monde a été ordonné par le président américain Donald Trump lui-même, selon le Pentagone. 

Vendredi, le ministère libanais des Affaires étrangères avait condamné l'assassinat du général Kassem Soleimani. Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, grand allié de l'Iran, a pour sa part promis un "juste châtiment" aux "criminels". De son côté, le président libanais Michel Aoun a condamné l'assassinat du puissant général iranien.

Plusieurs responsables politiques et religieux libanais se sont rendus à l'ambassade d'Iran à Beyrouth samedi, afin de présenter leurs condoléances pour la mort du général iranien Kassem Soleimani, commandant de la force d’élite al-Qods, tué dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bombardement américain sur l'aéroport de Bagdad ordonné par le président Donald Trump.Le chef du...