Le mufti jaafarite, cheikh Ahmad Kabalan, a défendu dimanche le Hezbollah après des propos du métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Élias Audi, dans son homélie lors d'un office religieux à l'occasion du 14ème anniversaire de la mort de Gebran Tuéni, tué dans un attentat à la voiture piégée le 12 décembre 2005.
"Vivons-nous dans une République d'idoles ou de marionnettes ? Ce pays est dirigé par une personne que vous connaissez tous, et par une organisation qui nous gouverne avec les armes", a déclaré Mgr Audi, dans une allusion à peine voilée au parti chiite et à son secrétaire général Hassan Nasrallah.
"Cette personne et ce groupe ont libéré, résisté, protégé, défendu et recouvré la liberté, la souveraineté et l'indépendance du pays", a réagi le cheikh Kabalan.
Après cette passe d'armes, le président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan a appelé les "sages à éviter que les Libanais tombent dans les marécages de la sédition".
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