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Doha évoque des "progrès" pour mettre fin à la crise dans le Golfe



Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammad ben Abderrahmane al-Thani, en juin 2017, à Doha. Photo d'archives Karim Jaafar/AFP

Le chef de la diplomatie qatarie a évoqué des "progrès" réalisés pour mettre fin à la crise diplomatique déclenchée il y a plus de deux ans entre son pays et plusieurs voisins, en tête desquels l'Arabie saoudite. En juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn mais aussi l'Egypte ont rompu leur liens avec Doha qu'ils accusent de soutenir les mouvements islamistes, ce qu'il nie, et de se rapprocher de l'Iran.

Le ministre des Affaires étrangères qatari a fait état de progrès après des échanges avec Riyad, selon la chaîne qatarie Al-Jazeera. "Ces dernières semaines, nous sommes passés d'une impasse à des progrès lors de discussions qui ont eu lieu entre nous et l'Arabie saoudite spécifiquement", a déclaré cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani vendredi lors du Forum du dialogue méditerranéen à Rome. "Nous espérons que ces discussions aboutiront à des progrès permettant de mettre un terme à la crise", a-t-il ajouté.

Le Koweït a favorisé la médiation entre Doha et Riyad, a précisé le ministre qatari, remerciant l'émir koweïtien cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah pour "ses efforts et son engagement continus".
Des observateurs et responsables politiques estiment qu'il existe déjà des signes d'apaisement de la crise régionale.

Mardi, le roi Salmane d'Arabie saoudite a convié l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à une réunion prévue courant décembre du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad. Lors des derniers sommets, le Qatar n'était représenté que par des hauts responsables, malgré des invitations transmises à l'émir.

Le Qatar accueille par ailleurs actuellement la Coupe du Golfe de football avec la participation notamment des sélections saoudienne, émiratie et bahreïnie, annoncée à la dernière minute, une première depuis le gel des relations avec Doha. Mais Doha rejette les demandes formulées par les quatre pays pour une reprise des relations, dont la réduction des liens avec l'Iran ou encore la fermeture d'une base militaire turque dans l'émirat.

Le chef de la diplomatie qatarie a évoqué des "progrès" réalisés pour mettre fin à la crise diplomatique déclenchée il y a plus de deux ans entre son pays et plusieurs voisins, en tête desquels l'Arabie saoudite. En juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn mais aussi l'Egypte ont rompu leur liens avec Doha qu'ils accusent de soutenir les mouvements islamistes, ce...