La Turquie ne donnera pas son aval au plan de défense de l'OTAN pour les pays baltes et la Pologne tant que les Etats membres de l'Alliance n'auront pas reconnu les rebelles syro-kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) comme une organisation terroriste, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, avait annoncé deux jours plus tôt que les objections de la Turquie avaient été levées, mais le chef de la diplomatie turque a précisé vendredi qu'Ankara avait accepté de passer à l'étape suivante sans donner son accord définitif.
Le plan de défense des pays baltes et de la Pologne ne sera pas entériné si celui de la Turquie, qui comprend la reconnaissance des YPG en tant qu'organisation terroriste, ne l'est pas lui aussi, a averti Mevlut Cavusoglu, lors d'une visite à Rome.
"Les deux plans sont au même niveau (...) et, s'ils sont publiés, ce sera ensemble. Mais, s'il y a un problème, ils seront tous les deux bloqués", a-t-il insisté.
Ankara considère les YPG, principale composante des Forces démocratiques syriennes qui ont joué un rôle décisif dans la lutte contre les jihadistes de l'Etat islamique avec l'appui des puissances occidentales, comme une émanation du Parti des Travailleurs du Kurdistan, mouvement séparatiste du sud-est de la Turquie.
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