"Nous tenons à cet accord. Il prévoit leur départ dans un délai de cinq jours et nous avons demandé à nos collègues américains d'user de leur influence et de leur connexions pour s'assurer qu'ils (les combattants kurdes) partiront sans incidents", a affirmé Ibrahim Kalin dans un entretien à l'AFP.
Un accord arraché jeudi par le vice-président américain Mike Pence lors d'une visite à Ankara prévoit la suspension pour 120 heures de l'offensive turque lancée le 9 octobre, et de mettre fin à l'opération si les forces kurdes des YPG, considérées comme "terroristes" par Ankara, se retirent pendant cette période des zones frontalières de la Turquie dans le nord-est de la Syrie.
Outre les retrait des YPG, l'accord prévoit la mise en place d'une "zone de sécurité" de 32 km de largeur en territoire syrien, même si la longueur de cette bande, que le président turc Recep Tayyip Erdogan veut à terme étendre sur près de 450 km, reste à définir.
Les forces kurdes ont accusé la Turquie d'avoir violé cet accord en poursuivant les bombardements mais M. Kalin a imputé "tous les incidents" aux YPG. "Nos militaires sont en contact avec leurs homologues (américains) pour s'assurer que les YPG partiront sans combat", a-t-il ajouté.
Les plus commentés
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Israël dit avoir éliminé la moitié des commandants du Hezbollah au Liban-Sud : est-ce crédible ?