"Maintenant que la sentence a été prononcée, une nouvelle étape s'ouvre" dans laquelle "l'objectif ne peut être que le rétablissement de la coexistence en Catalogne", a déclaré M. Sanchez lors d'une allocution télévisée.
Le chef du gouvernement a dit à l'adresse du gouvernement indépendantiste régional catalan que son exécutif était "disposé à contribuer au dialogue dans le cadre de la légalité constitutionnelle".
La Cour suprême d'Espagne a condamné neuf indépendantistes catalans, dont l'ancien vice-président régional Oriol Junqueras, à des peines allant de 9 à 13 ans de prison. Trois autres ont été condamnés à des amendes.
Ces douze indépendantistes ont été jugés pour avoir organisé le 1er octobre 2017, en dépit de l'interdiction de la justice, un référendum d'autodétermination, marqué par des violences policières, et pour la proclamation le 27 du même mois d'une vaine déclaration d'indépendance par le parlement catalan.
"Le naufrage d'un projet politique (indépendantiste) qui a échoué est confirmé aujourd'hui", a encore dit M. Sanchez, en dénonçant la "fracture" que la tentative de sécession a laissé en Catalogne.
"Personne n'est au-dessus de la loi" et "personne n'est jugé pour ses idées", a-t-il par ailleurs insisté face aux accusations des indépendantistes qui dénoncent un "procès politique".
Les plus commentés
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »
entretien
Entretien Exclusif, François Hollande : Netanyahu "n’a plus d’autres choix que d’arrêter"
Politique
Le CPL en faveur d'une charte nationale qui préserverait la formule libanaise