Le président du Parlement libanais, Nabih Berry. Photo d'archives REUTERS/Mohamed Azakir
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a accepté vendredi de prendre en considération des amendements de la loi libanaise de 2017 qui criminalise la torture, qui avaient été proposés par le centre Khiam pour la réhabilitation des victimes de la torture, et qui prévoient notamment de supprimer toute prescription des crimes de tortures.
Cette annonce a été faite par le centre Khiam dont le secrétaire général, Mohamma Safa, avait notamment proposé comme amendements, en plus de rendre imprescriptibles les crimes de torture, l'ajout dans la loi de compensations financières et que la loi soit appliquée avec effet rétroactif.
Ces amendements avaient été proposés afin de "rectifier la loi de 2017 qui comporte des failles dont a pu profiter le collaborateur Amer Fakhoury", ex-cadre militaire de l'Armée du Liban Sud, ancienne milice proche d'Israël, arrêté lors de son retour au Liban il y a plusieurs jours, peut-on lire dans un communiqué du centre.
En 1996, Amer Fakhoury, qui avait été en charge à partir de 1985 de la prison de Khiam où il aurait commis les pires actes de torture, avait été condamné par contumace à 15 ans de prison pour collaboration avec Israël. Se croyant couvert par la prescription, il a voulu rentrer au pays, ne s’attendant pas à ce que les autorités l’appréhendent pour d’autres crimes, notamment l’obtention de la nationalité israélienne.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a accepté vendredi de prendre en considération des amendements de la loi libanaise de 2017 qui criminalise la torture, qui avaient été proposés par le centre Khiam pour la réhabilitation des victimes de la torture, et qui prévoient notamment de supprimer toute prescription des crimes de tortures. Cette annonce a été faite par le...
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