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Dernières Infos - Liban

Hariri et Khalil insistent sur la nécessité d'adopter le budget 2020 dans les délais

Le ministre libanais des Finances, Ali Hassan Khalil, le 16 septembre 2019, prononçant un discours à l'occasion du lancement du "budget citoyen" de 2019 à l'Institut des Finances Bassel Fleyhan. Photo Twitter/@alihasankhalil

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, et le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, ont tous deux insisté lundi sur l'importance d'adopter le budget de 2020 dans les délais prévus par la loi afin de rassurer les bailleurs de fonds et les agences de notation sur le redressement de la situation économique du pays.

"Nous sommes engagés à adopter le budget de 2020 dans les délais prévus par la Constitution", a souligné M. Hariri, lors d'un discours à l'occasion du lancement du "budget citoyen" de 2019 à l'Institut des Finances Bassel Fleyhan, qui est rattaché au ministère des Finances. Cette initiative annuelle vise à expliquer aux citoyens le budget adopté.

"Le prix des réformes et des décisions requises sont bien moindres que ceux d'une gestion de crise, si elle a lieu, surtout si cette crise devient hors de contrôle", a en outre prévenu le chef du gouvernement. "L'entente politique est importante pour la réussite des réformes, tout comme le fait d'informer l'opinion publique du budget afin que le citoyen sache quels sont les articles qui ont été respectés et ceux qui ne l'ont pas été", a ajouté M. Hariri.

"Nous ne pouvons plus désormais avancer sans avoir de plan stratégique pour résoudre les problèmes des citoyens et de l'Etat", a pour sa part affirmé le ministre des Finances.

"Si les intentions sont bonnes et que la stabilité politique et sécuritaire se maintient, nous pouvons adopter les mesures nécessaires pour sortir le pays de sa situation actuelle", a également dit M. Khalil. "J'espère que nous approuverons le budget de 2020 en Conseil des ministres dans les délais prévus par la Constitution, avant la mi-novembre, de manière à renforcer la crédibilité de l'Etat (...)", a conclu Ali Hassan Khalil.

Attendu aussi bien par les donateurs présents lors de la conférence de Paris (CEDRE) que par les agences de notations financières, le coup d’envoi du processus d’élaboration de la loi de finances pour 2020 a officiellement été donné mercredi dernier avec la transmission à la présidence du Conseil des ministres de l’avant-projet de budget finalisé par le ministère des Finances.

L’objectif prioritaire des dirigeants libanais est d’accélérer le processus de réformes afin de réduire le déficit.

L’avant-projet du budget de 2020 table sur un déficit public de 4,37 milliards de dollars (6 590,1 milliards de livres libanaises), en prenant en considération les transferts du Trésor à Électricité du Liban. La part du déficit par rapport au PIB serait alors de 7,38 %, en se basant sur une prévision de croissance de 1,2 % et une inflation à 2,8 %. Un ratio légèrement inférieur à celui prévu dans le budget de 2019 (voté le 19 juillet dernier) fixé à 7,59 %, mais qui devrait plutôt osciller entre 9 et 10 % pour l’année en cours, selon les principales agences de notation.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, et le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, ont tous deux insisté lundi sur l'importance d'adopter le budget de 2020 dans les délais prévus par la loi afin de rassurer les bailleurs de fonds et les agences de notation sur le redressement de la situation économique du pays."Nous sommes engagés à adopter le budget de 2020 dans les délais prévus...