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La Turquie ne quittera pas un poste d'observation encerclé en Syrie

Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu. AFP / ANWAR AMRO

Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a affirmé vendredi que les soldats turcs n'abandonneraient pas un poste d'observation encerclé par les forces du régime syrien, près de la province d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie.

"Nous ne sommes pas là-bas parce que nous ne pouvons pas en partir, mais parce que nous ne voulons pas en partir", a martelé en conférence de presse le ministre des Affaires étrangères, lors d'un déplacement au Liban, assurant que les soldats turcs n'étaient pas "isolés".

Vendredi, les forces du régime syrien ont repris plusieurs localités dans le nord de la province de Hama, dont celle de Morek où se trouve le poste d'observation de l'armée turque, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La province de Hama est voisine de celle d'Idleb.

"Les forces du régime se sont déployées à Morek et dans tout le nord de la province de Hama, sans s'en prendre au poste d'observation", a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
 Mais "le poste est encerclé, et pour les soldats (turcs) il n'y a pas d'issue possible" sauf en passant par des territoires désormais tenus par le régime, selon lui.

Les prorégime sont déployés à seulement près de 200 mètres du poste, selon l'Observatoire. Il n'était pas clair à ce stade quelles étaient leurs intentions.
 A Damas, l'agence officielle Sana a confirmé que l'armée syrienne avait pris le contrôle de plusieurs villages de Hama, dont Morek et Kafr Zita.

"Oui il y a des affrontements dans la région d'Idleb. Les forces du régime mènent des activités autour de notre poste d'observation", a reconnu du bout des lèvres M. Cavusoglu, précisant que la question était discutée avec l'Iran et la Russie, deux alliés du régime syrien. Mais "nos postes d'observation ne sont pas isolés. Personne ne peut isoler nos forces ou nos soldats", a-t-il martelé.

Frontalière de la province d'Idleb, la Turquie qui soutient des groupes rebelles syriens et est intervenue militairement dans le conflit contre les Kurdes syriens et des jihadistes, déploie depuis près de deux ans des forces sur 12 postes d'observation dans les provinces d'Idleb et de Hama.

Le régime de Bachar el-Assad et son allié russe bombardent quasi quotidiennement depuis avril la province d'Idleb et les zones voisines qui sont dominées par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'el-Qaëda) et abritent aussi des groupes rebelles.
Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a affirmé vendredi que les soldats turcs n'abandonneraient pas un poste d'observation encerclé par les forces du régime syrien, près de la province d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie."Nous ne sommes pas là-bas parce que nous ne pouvons pas en partir, mais parce que nous ne voulons pas en partir", a martelé en conférence de presse le...