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Macron à Poutine : les démocraties "ont encore beaucoup à apporter"


Les présidents russes et français, Vladimir Poutine (gauche) et Emmanuel Macron, se serrant la main lors du sommet du G20, à Osaka, au Japon, le 29 juin 2019. Photo Sputnik/Mikhail Klimentyev/Kremlin via REUTERS

Emmanuel Macron a affirmé que les démocraties avaient "encore beaucoup à apporter" en s'adressant vendredi à Vladimir Poutine, qui avait critiqué les démocraties occidentales dans un entretien au Financial Times.

Le chef de l'Etat français a répliqué à son homologue russe au début d'une réunion bilatérale dans un hôtel d'Osaka au Japon en marge du sommet du G20. "Je suis convaincu que, dans ce monde plein d'incertitudes, les démocraties libérales ont encore beaucoup à faire et à apporter", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas le seul modèle mais c'est un modèle qui existe et qui a sa force", a-t-il ajouté, en souhaitant la poursuite du "dialogue entre les démocraties libérales et celles qui peuvent revendiquer de l'être moins".

En entendant ces propos, le président russe a franchement souri, ainsi que son ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov, assis à ses côtés, a constaté un journaliste de l'AFP.

Emmanuel Macron a indiqué vouloir discuter avec son homologue de la situation en Ukraine, en Iran et en Syrie. "Nous avons beaucoup de travail ensemble. Et je suis convaincu que, parce que nous sommes deux membres du Conseil de sécurité (de l'ONU), la coopération entre nous est essentielle", a-t-il dit, en appelant à "améliorer" les relations entre Paris et Moscou.

"Je veux souligner que la France est l'un de nos principaux partenaires", a pour sa part déclaré Vladimir Poutine dans une courte introduction.

Évoquant l'accueil de migrants en Europe, M. Poutine a, dans l'interview publiée dans le Financial Times, estimé que "le progressisme avait vécu". Les progressistes "ne peuvent plus désormais dicter aux gens ce qu'ils doivent faire comme ils ont tenté de le faire ces dernières décennies", selon lui.

Ces propos ont été dénoncés par le président du Conseil européen Donald Tusk, également présent à Osaka, qui s'est dit "en total désaccord avec l'argument selon lequel le progressisme est obsolète".

Emmanuel Macron a affirmé que les démocraties avaient "encore beaucoup à apporter" en s'adressant vendredi à Vladimir Poutine, qui avait critiqué les démocraties occidentales dans un entretien au Financial Times.
Le chef de l'Etat français a répliqué à son homologue russe au début d'une réunion bilatérale dans un hôtel d'Osaka au Japon en marge du sommet du G20. "Je suis convaincu...