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Les changements climatiques affectent les monuments grecs



Le temple du Parthénon à l'Acropole d'Athènes, janvier 2017. Photo AFP/ARIS MESSINIS

Les changements climatiques menacent les monuments antiques grecs, dont l'Acropole, un des sites archéologiques les plus visités au monde, déclarent mardi des scientifiques.

La pollution atmosphérique et les pluies acides érodent le marbre, et les temples et murs antiques connaissent des problèmes de structure du fait des phénomènes météorologiques extrêmes comme les sécheresses et les pluies torrentielles.

Même si l'Acropole demeure sans doute le site archéologique le mieux préservé de Grèce, certains signes donnent à penser que les changements climatiques affectent de plus en plus ses monuments.

"Les structures (de la ville antique) connaissent une érosion plus forte que par le passé", dit à Reuters Maria Vlazaki, secrétaire générale du ministère grec de la Culture.

Depuis des décennies, des efforts sont entrepris pour protéger l'Acropole, notamment depuis le milieu des années 1970. Mais la Grèce compte des centaines, voire des milliers de sites archéologiques à préserver.

"Chaque année, le nombre de dossiers augmente(...). Nous débloquons davantage de fonds pour protéger des cités antiques qui n'avaient pas de problèmes jusqu'alors, et pour protéger le littoral", ajoute-t-elle.

Le grand Athènes a connu des inondations et des feux de forêt meurtriers au cours des dix dernières années. En 2007, un incendie de forêt dans le Péloponnèse avait manqué détruire le site archéologique d'Olympie, berceau des Jeux olympiques.

Pour Christos Zerefos, professeur à l'Académie d'Athènes, les phénomènes météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents et le passage soudain de périodes d'inondations à des périodes de sécheresse déstabilise les monuments.

S'exprimant en marge d'une conférence sur les changements climatiques et le patrimoine culturel, Christos Zerefos a expliqué à Reuters que la Grèce avait besoin de doter ses monuments de meilleurs abris, mais aussi d'un système de surveillance censé garantir une meilleure protection en cas de phénomènes météorologiques hors norme.

Les changements climatiques menacent les monuments antiques grecs, dont l'Acropole, un des sites archéologiques les plus visités au monde, déclarent mardi des scientifiques.La pollution atmosphérique et les pluies acides érodent le marbre, et les temples et murs antiques connaissent des problèmes de structure du fait des phénomènes météorologiques extrêmes comme les sécheresses et les...