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Pas d'aggravation des menaces iraniennes en Irak et Syrie, selon un général britannique

Un porte-parole britannique de la coalition internationale en Irak et en Syrie a assuré mardi que le niveau de menace représenté par les milices pro-iraniennes pour les forces occidentales ne s'était pas intensifié, semblant contredire l'administration du président américain Donald Trump.


"Il n'y a pas d'aggravation de la menace posée par les forces pro-iraniennes en Irak et en Syrie", a déclaré le général Chris Ghika, qui s'exprimait depuis Bagdad au cours d'une téléconférence au Pentagone. "Nous n'avons constaté aucun changement dans la posture ou le déploiement du Hachd al-Chaabi", a ajouté le général Ghika, en référence au vaste groupement d'unités paramilitaires irakiennes engagées dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), dominé par les milices chiites. "Nous espérons et nous nous attendons à ce que cela continue", a-t-il ajouté.

Pressé de questions sur cette apparente contradiction avec le discours de l'administration américaine, qui a fait état de menaces "inquiétantes" et de "signaux clairs" de préparatifs iraniens d'attaques contre des intérêts américains dans la région, le porte-parole britannique a assuré ne pas être "en décalage avec la Maison Blanche".

"Ce que je dis, c'est que nous surveillons les menaces avec beaucoup d'attention et que nous ajustons les mesures de protection de nos forces en conséquence", a-t-il dit. "Est-ce que je m'inquiète du niveau de danger? Non, pas vraiment. Nous prenons toute une série de mesures de protection (...) et nous les jugeons totalement satisfaisantes".

Le général Ghika a tenu à souligner que la mission de la coalition internationale en Syrie et Irak était de lutter contre l'EI et non le régime iranien. "Notre mission est de vaincre l'EI. L'Iran ne figure ni sur les ordres qui m'ont été donnés, ni les directives, ni sur aucun document d'organisation", a-t-il relevé. "Nous sommes ici à l'invitation du gouvernement irakien pour vaincre l'EI, pas pour avoir quoi que ce soit à voir avec l'Iran", a-t-il ajouté. "Je le souligne parce que je pense que c'est vraiment important à ce stade".

Il a refusé de préciser le niveau d'alerte des forces de la coalition en Syrie et en Irak, affirmant que "cela pourrait affecter la protection des troupes".

Les Etats-Unis avaient annoncé début mai le déploiement dans le Golfe du porte-avions USS Abraham Lincoln et d'une force de bombardiers en réponse à une "menace crédible" de la part de Téhéran.

Washington a ensuite annoncé l'envoi d'un navire de guerre transportant des véhicules, notamment amphibies, et d'une batterie de missiles Patriot qui doivent se joindre à la flotte emmenée par l'USS Abraham Lincoln.

Dimanche et lundi, Riyad et Abou Dhabi, deux proches alliés de Washington, ont fait état d'"actes de sabotage" présumés et mystérieux ayant visé quatre navires - deux saoudiens, un émirati et un norvégien - dans le golfe d'Oman, provoquant une montée des tensions.

Un porte-parole britannique de la coalition internationale en Irak et en Syrie a assuré mardi que le niveau de menace représenté par les milices pro-iraniennes pour les forces occidentales ne s'était pas intensifié, semblant contredire l'administration du président américain Donald Trump."Il n'y a pas d'aggravation de la menace posée par les forces pro-iraniennes en Irak et en Syrie", a...