Ces exécutions massives ont eu lieu dans cinq régions: la capitale Riyad, les villes saintes de La Mecque et de Médine, la région sunnite d'al-Qassim (centre) et celle de la Province orientale où se concentre la minorité chiite, selon le ministère.
Ces personnes ont été toutes reconnues coupables d'"avoir adopté la pensée terroriste extrémiste" et d'"avoir formé des cellules terroristes", a affirmé le ministère dans son communiqué publié par l'agence officielle SPA.
Les exécutions ont généralement lieu par décapitation en Arabie saoudite et le ministère a précisé que l'un des suppliciés mardi avait ensuite été crucifié, un traitement réservé aux auteurs de crimes particulièrement graves.
Les précédentes exécutions massives en Arabie saoudite remontent à janvier 2016 quand 47 personnes, également condamnées pour "terrorisme", dont le chef religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr, avaient été mises à mort le même jour. Cela avait entraîné des tensions et la rupture des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran.
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