Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Libye : Macron soutient la médiation de l'ONU

AFP / POOL / PHILIPPE WOJAZER

Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et renouvelé son soutien à la médiation de l'ONU en Libye, a indiqué l'Elysée, alors que les forces du maréchal Khalifa Haftar mènent un assaut sur Tripoli.

"Les deux dirigeants ont souligné l'importance d'une solution politique à la crise actuelle, dans le respect du droit humanitaire et des résolutions du Conseil de sécurité", indique la présidence française samedi dans un communiqué.

L'Armée nationale libyenne, fidèle au maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est de la Libye, poursuivait samedi son offensive pour prendre la capitale libyenne Tripoli.

C'est là que siège le gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et dirigé par son principal rival Fayez al-Sarraj qui a ordonné à ses hommes de repousser l'assaut.

La communauté internationale a appelé à la cessation des hostilités, dont la reprise risque de plonger le pays dans la guerre civile.

L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue du 14 au 16 avril à Ghadamès, dans l'ouest de la Libye serait maintenue. Organisée sous l'égide de l'ONU, elle doit dresser une "feuille de route" pour sortir le pays du chaos et d'une crise politique et économique sans précédent, depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

M. Guterres vient de se rendre lui-même en Libye, une visite au cours de laquelle il a rencontré M. Sarraj à Tripoli et M. Haftar à Benghazi (est). En quittant le pays vendredi, il a exprimé sa "profonde inquiétude".

Vendredi, le Conseil de sécurité s'est réuni à huis clos pour discuter de la situation dans cet Etat pétrolier d'Afrique du Nord. Et les ministres des Affaires étrangères du G7 ont appelé à la cessation "immédiate" de "tous les mouvements militaires vers Tripoli".

A peine élu, Emmanuel Macron avait organisé à Paris deux rencontres entre les dirigeants libyens rivaux, en juillet 2017 puis de nouveau en mai 2018, obtenant des trêves éphémères et la promesse d'élections en décembre restée sans suite.

La France, qui entretient des liens étroits avec Ryad, Abou Dhabi et Le Caire, se pose en médiateur entre les deux camps libyens, mais est accusée de favoriser sur le terrain le camp d'Haftar.

Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et renouvelé son soutien à la médiation de l'ONU en Libye, a indiqué l'Elysée, alors que les forces du maréchal Khalifa Haftar mènent un assaut sur Tripoli. "Les deux dirigeants ont souligné l'importance d'une solution politique à la crise actuelle, dans le respect du droit humanitaire et...