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Culture - Récompenses

Moustafa Saïd, Prix Aga Khan de l’interprétation musicale

La première édition des Prix Aga Khan de musique s’est déroulée à Lisbonne, mettant à l’honneur neuf lauréats et 14 finalistes.

Les lauréats des Prix Aga Khan de musique 2019. Photo AKDN et AKMA

Le oudiste égyptien Moustafa Saïd a reçu dimanche soir le Prix Aga Khan de musique dans la catégorie interprétation, au terme de la première édition des Prix Aga Khan de musique qui s’est tenue à Lisbonne. Non-voyant depuis sa naissance, le musicien, compositeur, chanteur, musicologue et professeur vit depuis 2004 au Liban où il dirige également le Arab Music Archiving and Research Enterprise (AMAR). La chanteuse libanaise Abir Nehmé faisait patrie des finalistes de cette catégorie qui regroupait également : Ahmad el-Khatib, oud (Palestine) ; Shahou Andalibi, ney persan (Iran) ; Nai Barghouti, chant et flûte (Palestine) ; Huda Asfour, oud et qanoun (Palestine) ; Sougata Roy Chowdhury, sarod (Inde) ; Burak Kaynarca, oud (Turquie) ; Asin Khan Langa, chant et sarangi (Inde) ; Ejaz Sher Ali Khan, chant et harmonium (Pakistan) ; Arash Mohafez, santour (Iran) ; Reza Parvizade, kamânche (Iran) ; Mohammad Osman, oud et buzuki (Syrie) ; et Nasim Siabishahrivar, chant (Iran). C’est à Lisbonne, au Portugal, qu’ont eu lieu trois jours de célébrations accueillis par la Fondation Calouste Gulbenkian et durant lesquels les finalistes se sont produits devant le public ainsi que le grand jury, qui a annoncé le lauréat lors de la cérémonie de clôture.

Outre la catégorie interprétation, des prix ont également été remis dans les catégories création à Franghiz AliZadeh, compositrice et pianiste azérie ; éducation à The Omnibus Ensemble de Tachkent, en Ouzbékistan ; préservation, revitalisation et diffusion à Farhod Halimov, chanteur, multi-instrumentiste et compositeur de Samarcande, en Ouzbékistan ; inclusion sociale à Badiaa Bouhrizi, également connue sous son nom de scène Neysatu, une chanteuse-parolière et compositrice tunisienne ; et contributions remarquables et durables en faveur de la musique à Oumou Sangaré, (célèbre chanteuse et parolière malienne) ; Ballake Sissoko (joueur de kora et compositeur malien) et Dariush Talai, joueur de târ et de setâr, musicologue, compositeur et enseignant iranien.

Les neuf lauréats et les 14 finalistes sont originaires de 13 pays différents d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique du Nord, et incarnent diverses formes de réussite professionnelle.

Ces prix, qui s’accompagneront d’une dotation de 500 000 dollars, récompensent« la créativité, l’engagement et les initiatives tenant de l’exceptionnel en matière d’interprétation, de création, d’enseignement, de préservation et de revitalisation de la musique dans les sociétés du monde entier », comme le souligne l’institution organisatrice.

Les Prix de musique sont dirigés par un comité directeur coprésidé par l’Aga Khan et son frère, le prince Amyn Aga Khan. Ils sont administrés par l’Initiative Aga Khan pour la musique (AKMI). Un groupe d’une centaine de spécialistes des musiques du monde entier a la charge de trouver les candidats aux prix. Le grand jury était composé, entre autres, d’éminents musiciens, de directeurs de festival, de producteurs et de leaders en éducation artistique.

Les Prix Aga Khan de musique ont pour ambition de « jouer un rôle culturel unique », a déclaré l’Aga Khan, car, estime-t-il, « parmi les nombreux prix de musique qui existent à travers le monde, aucun ne met en valeur la multitude de musiques et de poésies sacrées, de musiques classiques indigènes, de musiques folkloriques traditionnelles et de musiques contemporaines inspirées par la tradition et qui se sont développées dans les cultures façonnées par l’islam ».Un Prix d’excellence spécial a par ailleurs été remis à Mohammad Reza Shajarian en reconnaissance de sa contribution indéfectible en faveur du patrimoine musical de l’humanité, de sa maîtrise musicale hors pair et de son impact social permanent en tant qu’interprète et enseignant, en Iran comme à l’étranger.

Le oudiste égyptien Moustafa Saïd a reçu dimanche soir le Prix Aga Khan de musique dans la catégorie interprétation, au terme de la première édition des Prix Aga Khan de musique qui s’est tenue à Lisbonne. Non-voyant depuis sa naissance, le musicien, compositeur, chanteur, musicologue et professeur vit depuis 2004 au Liban où il dirige également le Arab Music Archiving and Research...

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