Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Tunisie: début des plaidoiries dans le procès de l'attentat de Sousse

Les avocats ont débuté mardi leurs plaidoiries dans le procès de l'attentat contre un hôtel de Sousse en Tunisie, dans lequel 38 touristes avaient été tués en juin 2015, certains défenseurs demandant la relaxe de leur client.

Lors de la septième audience de ce procès ouvert en mai 2017 et qui entre dans sa dernière ligne droite, seize accusés ont comparu, dont une femme.

Plusieurs avocats ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme des incohérences dans l'enquête.

Le verdict pourrait être rendu une fois les plaidoiries achevées lors de la prochaine audience, prévue le 8 février, selon des avocats.

Des familles de victimes ont demandé que l'audience soit retransmise en direct avec une traduction simultanée des débats --qui se tiennent en arabe-- dans une ville européenne, plus proche de leur domicile.

L'attentat avait fait de nombreuses victimes étrangères, dont 30 Britanniques ainsi que des Irlandais, des Allemands et une personne de nationalité belge.

Une telle retransmission en direct a déjà été acceptée pour le procès de l'attentat jihadiste du musée du Bardo à Tunis qui avait fait 22 victimes dont quatre Français, quatre Italiens, trois Japonaises et deux Espagnols en mars 2015. Les audiences sont retransmises à Paris.

Lors du procès de l'attentat de Sousse, les débats ont fait apparaître de possibles liens avec l'attaque du Bardo. Des accusés ont désigné Chamseddine Sandi, considéré en fuite, comme le cerveau des deux attentats.

Un avocat de la défense, Me Mongi El Feki, a déploré que M. Sandi ne soit pas poursuivi dans cette affaire et souligné que les accusés avaient livré des versions très divergentes sur l'identité des cerveaux de l'attaque.

M. Sandi aurait été abattu en février 2016 dans un raid américain en Libye, selon des médias tunisiens.

Le 26 juin 2015, à Port el-Kantaoui, près de Sousse (est), Seifeddine Rezgui, un étudiant tunisien, avait abattu une dizaine de personnes sur la plage avant de pénétrer dans un hôtel où il a continué à faire feu à coups de grenade et de kalachnikov, avant d'être abattu.

Après sa révolution en 2011, la Tunisie a fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste armée qui a ébranlé l'industrie touristique et s'en est également pris aux forces de sécurité, tuant des dizaines de policiers et de soldats tunisiens.

Même si la situation sécuritaire s'est nettement améliorée, le pays reste sous état d'urgence depuis 2015.

Les avocats ont débuté mardi leurs plaidoiries dans le procès de l'attentat contre un hôtel de Sousse en Tunisie, dans lequel 38 touristes avaient été tués en juin 2015, certains défenseurs demandant la relaxe de leur client.Lors de la septième audience de ce procès ouvert en mai 2017 et qui entre dans sa dernière ligne droite, seize accusés ont comparu, dont une femme.Plusieurs...