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Dernières Infos - Liban

Installation de réfugiés au bord du Litani : le HCR accusé de négligence

Un camp informel de réfugiés syriens inondé après le passage de tempêtes hivernales, dans la région de Delhamiyé, dans la Békaa, le 17 janvier 2019. AFP / JOSEPH EID

L'Office national pour la protection du Litani, un fleuve situé au Liban-Sud, a annoncé mardi la fermeture des égouts et le remblayage de latrines creusées le long du cours d'eau par des réfugiés syriens, dans un souci de "protéger la santé publique". Il a accusé le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) de "négligence et de déni" dans cette affaire. 

"L'équipe technique de l'Office national du Litani va procéder à la fermeture des égouts et remblayer des latrines qui polluent les eaux du fleuve, afin de préserver la santé publique", a annoncé le service autonome dans un communiqué. Il a précisé que ces infrastructures avaient été mises en place "pour un camp de réfugiés syriens de 1.600 personnes, dans la localité de Baïssariyé". Ces installations "font déborder le cours d'eau et inondent la zone environnante", ajoute le texte, qui accuse les responsables municipaux de cette localité "d'inaction" et le HCR de "déni et de négligence". 

La semaine dernière, l'Office national du Litani avait demandé aux autorités de ne pas permettre aux réfugiés syriens, dont les tentes installées au bord du fleuve dans la vallée de la Békaa avaient été inondées lors des dernières tempêtes, de se réinstaller au même endroit et de ne pas payer de compensations financières à ceux qui le feraient. L'Office avait estimé que l'installation des réfugiés syriens au bord du fleuve "pollue le Litani et suscite la propagation de maladies". 

La tempête qui a frappé le Liban au début de la semaine dernière a provoqué de nombreux dégâts, notamment parmi les réfugiés syriens installés dans des camps informels dans le pays. 

L'Office national pour la protection du Litani, un fleuve situé au Liban-Sud, a annoncé mardi la fermeture des égouts et le remblayage de latrines creusées le long du cours d'eau par des réfugiés syriens, dans un souci de "protéger la santé publique". Il a accusé le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) de "négligence et de déni" dans cette affaire. "L'équipe...