Bruno Le Maire a annoncé lundi que l'Etat français mettrait tout en œuvre pour assurer la stabilité de Renault, dont il est actionnaire à hauteur de 15%, et de sa gouvernance et qu'il réunirait prochainement les administrateurs du groupe.
Après les annonces de Nissan proposant que Carlos Ghosn, accusé au Japon d'avoir sous-évalué sa rémunération, soit démis de ses fonctions de président du groupe japonais, Renault a annoncé que son conseil d'administration se réunirait "au plus vite".
"Comme actionnaire de référence de Renault, notre première préoccupation est la stabilité de Renault et la consolidation de l'alliance entre Renault et Nissan", a dit le ministre français des Finances lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
"Nous allons donc tout mettre en œuvre comme actionnaire (...) pour assurer la continuité opérationnelle de Renault et la stabilité de la gouvernance de Renault", a ajouté Bruno Le Maire. "Je recevrai prochainement les principaux administrateurs de l'entreprise Renault pour examiner avec eux toutes les décisions que le conseil de Renault pourrait être amené à prendre dans les jours ou dans les semaines qui viennent", a-t-il encore déclaré. "Nous suivons la situation de très près."
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