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Hariri commémore l'assassinat de Wissam el-Hassan en 2012

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri. Photo Marwan Assaf

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a salué vendredi la mémoire du général Wissam el-Hassan, tué en octobre 2012 dans un attentat à la bombe alors qu'il était chef des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure et qui avait dirigé la partie libanaise de l'enquête sur l'assassinat de son père Rafic Hariri.

"A l'occasion de l'assassinat du général martyr Wissam el-Hassan il y a six ans, je commémore le souvenir d'un frère, et d'un compagnon de route qui a œuvré pour la protection de la stabilité du Liban et la sécurité des Libanais. Tu nous manques", a écrit M. Hariri sur son compte Twitter.


Dans l'après-midi, le Premier ministre désigné a participé à la cérémonie de commémoration de l'assassinat de Wissam el-Hassan au siège de la direction des Forces de sécurité intérieure, à Achrafieh, en présence du ministre sortant de l'Intérieur Nohad Machnouk.

Ce dernier a déclaré que le sang de l'ancien chef des SR des FSI "n'aura pas coulé en vain" car "le temps de la justice est venu alors que quelques mois nous séparent du verdict du Tribunal spécial pour le Liban qui juge les exécutants de l'assassinat de Rafic Hariri". "Le deuxième gouvernement du mandat de Michel Aoun, qui est à deux doigts d'être formé, constitue un test de loyauté envers les martyrs", a-t-il ajouté, soulignant que le prochain cabinet devait être celui "de la justice et de la réconciliation".

"Nous demeurons à la hauteur de nos responsabilités et nous resterons sur le chemin tracé par Wissam el-Hassan", a de son côté déclaré le directeur général des FSI, le général Imad Osman.


Plus tôt dans la journée, l'ex-directeur des FSI, Achrafi Rifi, ancien allié de Saad Hariri, avait lui salué la mémoire de Wissam el-Hassan.
"Nous renouvelons notre promesse de poursuivre le combat afin de dévoiler la vérité et sanctionner les criminels qui t'ont assassiné ainsi que les martyrs de la révolution de l'Indépendance (...)", a écrit M. Rifi sur son compte Twitter. "Nous appelons à dévoiler les résultats de l'enquête sans hésitation, car ton martyre ne peut être relégué aux oubliettes. La vérité ne doit pas être l’otage d'une soi-disant préservation de la stabilité. La justice est la voie vers la stabilité (...)", a ajouté M. Rifi, dans une critique à peine voilée de Saad Hariri, qui avait affirmé le 12 septembre au siège du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) à La Haye qui juge les assassins de Rafic Hariri, qu'il était attaché à la stabilité du Liban et ne cherchait pas à se venger des assassins de son père.


Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a également rendu hommage à Wissam el-Hassan. "Ton sang n'aura pas été versé en vain, quoi qu'en disent certains", a écrit M. Geagea sur son compte Twitter.


Lors de l'assassinat du père du Premier ministre Saad Hariri, l'ex-chef du gouvernement Rafic Hariri, le 14 février 2005, Wissam el-Hassan était le chef de la sécurité de ce dernier, mais ne se trouvait pas avec lui le jour de l'attentat. L'explosion qui a tué Wissam el-Hassan dans une rue d'Achrafieh a également coûté la vie à plusieurs personnes présentes sur les lieux.

Le général Hassan, ancien responsable de la sécurité de Rafic Hariri avait aussi dirigé la partie libanaise de l'enquête sur le meurtre de l'ancien Premier ministre, tué avec 21 autres personnes dans un attentat commis en février 2005 à Beyrouth. Ses recherches avaient conclu à une implication de la Syrie et du Hezbollah.

Ses succès à la tête des renseignements des FSI ont été notamment le démantèlement de réseaux islamistes dans le pays et les réseaux d'espionnage au profit d'Israël.
Mais son véritable coup de maître a été l'arrestation de l'ex-ministre libanais pro-syrien Michel Samaha, soupçonné d'avoir voulu planifier une série d'attentats dans le nord du Liban pour créer le chaos dans le pays, à l'instigation du chef des renseignements syriens Ali Mamlouk.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a salué vendredi la mémoire du général Wissam el-Hassan, tué en octobre 2012 dans un attentat à la bombe alors qu'il était chef des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure et qui avait dirigé la partie libanaise de l'enquête sur l'assassinat de son père Rafic Hariri.!function(d,s,id){var...