Les propos tenus lundi par Theresa May à la Chambre des Communes laissent supposer qu'un accord de sortie de l'Union européenne sera encore plus difficile à obtenir qu'on ne le pensait, a estimé un membre de l'administration bruxelloise ayant requis l'anonymat.
La Première ministre britannique a invité l'UE à ne pas faire de la "clause de sauvegarde" sur la frontière irlandaise un motif de rupture des négociations et a jugé qu'un accord était encore possible.
Son discours et ses réponses aux questions des députés n'ont toutefois pas facilité le processus, a regretté le responsable européen. "Ils démontrent qu'il sera encore plus difficile de s'entendre qu'on ne le pensait", a-t-il souligné.
Lors du Conseil européen qui s'ouvre mercredi à Bruxelles, les "Vingt-Sept" doivent décider si des progrès suffisants ont été accomplis pour convoquer un sommet extraordinaire en novembre, a-t-il rappelé, ajoutant qu'à leurs yeux, le volet économique du plan britannique de sortie de l'UE ne marcherait pas.
Les plus commentés
Politique
Bassil : Je ne veux pas être candidat à la présidence
Liban-Sud
Le comportement des miliciens du Hezbollah met Rmeich en ébullition
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »