A l'émigration des médecins s'ajoute le départ de 6.030 infirmières, presqu'un quart de la totalité du pays.
Sur 30 millions de Vénézuéliens, 18,7 millions "n'ont pas la garantie de pouvoir avoir accès à des diagnostics et des traitements", déplorent ces ONG. Selon elles, le pays traverse une "urgence humanitaire", malgré les déclarations du président socialiste Nicolas Maduro qui nie que son pays affronte une crise migratoire et dénoncé une propagande destinée à justifier une intervention militaire extérieure.
Selon l'ONU, quelque 1,9 million de personnes ont quitté le Venezuela depuis 2015, fuyant la crise économique et politique qui secoue leur pays.
Le rapport relève aussi la pénurie de médicaments qui frappe le pays, dans les pharmacies (-85%) comme dans les hôpitaux (-88%).
Avec une hyperinflation qui pourrait atteindre 1.350.000% en 2018, les rares médicaments disponibles sont hors de portée de la grande majorité des Vénézuéliens.
mbj/axm/rsr/jb/thm
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Un déposant lance une action collective aux États-Unis contre le secteur bancaire libanais
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah