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Agenda - Associations

« La Troisième Voix » ou la promotion de la non-violence au Liban

L’olivier planté en face de Beit Beirut.

C’est sous un emblématique collage venu du lycée Montaigne reproduisant avec des motifs pacifiques la structure graphique du chef-d’œuvre de Picasso Guernica que s’est ouverte, vendredi dernier, l’exposition organisée par l’association « La Troisième Voix pour le Liban », à l’occasion de la Journée internationale de la paix (21 septembre).

C’était la sixième année consécutive que la « 3V » célébrait la Journée internationale de la paix, et l’exposition organisée dans le magnifique musée de la mémoire et de la guerre Beit Beirut, avec le soutien de la municipalité de Beyrouth, a remarquablement atteint son but. Elle a réuni des travaux graphiques et des récits réalisés sur le thème de la paix, lors de deux concours interscolaires sur le thème de la non-violence (2015 et 2017) organisés dans des écoles publiques et privées.

« Il s’agissait de montrer aux visiteurs l’engagement et la motivation de ces élèves pour un Liban meilleur ; de montrer qu’ils sont l’avenir et celui de leur pays ; de graver dans le marbre cette volonté farouche qui est la leur, améliorer les choses durablement, et surtout et au-delà de tout, exprimer leur volonté de voir la paix et la non-violence les transporter jusqu’à l’âge adulte », a affirmé la vice-présidente de l’association Aimée Karam, dans une allocution inaugurale.

L’événement a duré du 21 au 23 septembre et était placé sous le patronage de Ziad Chbib, mohafez de Beyrouth, et s’est tenu au premier jour en présence de M. Chbib et d’Imane el-Assi, représentant Fadi Yarak, directeur général du ministère de l’Éducation, ainsi que de Jihad Feghali, président de la 3V, et Aimée Karam.

« Notre but est de renforcer la construction de la paix au Liban à travers l’éducation dans les écoles, la famille et l’environnement social au niveau de l’individu et des groupes. Ce type d’intervention dans les écoles incite à l’évolution personnelle, la consolidation des valeurs, de l’information, des aptitudes et des attitudes à travers l’exercice de la paix (…), qui devrait marquer ce que devrait être une vraie citoyenneté », a encore dit Mme Karam.

Par la suite, la 3V a planté un olivier en face de Beit Beirut, sur l’ancienne ligne de démarcation. Cet arbre symbolique est le sixième planté par la « 3V », après ceux qu’elle a plantés à Jbeil, ville restée relativement à l’écart de la guerre civile, au palais présidentiel à Baabda, dans le jardin public Mohammad al-Saoudi qui a recouvert et enterré les montagnes de déchets à Saïda, devant le Palais de justice de Beyrouth et enfin à Tripoli, entre les quartiers Jabal Mohsen et Bab

el-Tebbané.

Parallèlement à ces plantations, la 3V a organisé deux concours interscolaires pour les élèves des écoles publiques et privées dont les prix étaient une journée avec la Finul au Liban-Sud ; une journée avec la SPNL (Société protectrice de la nature au Liban) à la Békaa ; une journée avec l’armée libanaise dans sa caserne de Hammana et une journée avec l’association arcenciel. Une 3e édition du concours interscolaire est planifiée pour 2019.

C’est sous un emblématique collage venu du lycée Montaigne reproduisant avec des motifs pacifiques la structure graphique du chef-d’œuvre de Picasso Guernica que s’est ouverte, vendredi dernier, l’exposition organisée par l’association « La Troisième Voix pour le Liban », à l’occasion de la Journée internationale de la paix (21 septembre).C’était la sixième...