Le Canada a annoncé lundi mettre fin au système de loterie pour les parents ou grands-parents étrangers souhaitant rejoindre leurs enfants ayant immigré dans ce pays, revenant à sa politique antérieure du premier arrivé, premier servi. Ottawa avait modifié le fonctionnement du regroupement familial fin 2017, au profit d'un système de tirage au sort immédiatement décrié par nombre d'immigrés qui le qualifiaient de "cruel" et de "sans coeur". Le gouvernement de Justin Trudeau avait expliqué à l'époque que cette réforme devait rendre la sélection plus "transparente", mais aussi réduire les délais de traitement face à "l'enthousiasme" suscité.
Quelque 95.000 dossiers de parents ou grands-parents souhaitant s'installer au Canada, aux côtés de leurs enfants, ont ainsi été déposés en ligne fin 2017 pour un tirage au sort avec seulement 10.000 places à la clé.
Le Canada va augmenter cette année à 20.000 le nombre de personnes pouvant immigrer dans le cadre de ce programme de regroupement familial et le portera à 20.500 en 2019, puis 21.000 en 2020, a annoncé le ministre fédéral de l'Immigration, Ahmed Hussen.
"En acceptant à compter de cette année un nombre encore plus important de demandes et en améliorant le processus de réception des demandes, le gouvernement du Canada manifeste son engagement à aider les familles à vivre, à travailler et à prospérer ensemble au Canada", a souligné le ministre dans un communiqué.
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