Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov est arrivé jeudi à Pyongyang, ont annoncé les médias nord-coréens, au moment où se prépare par ailleurs un sommet historique entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président américain Donald Trump.
Sergueï Lavrov s'est rendu à Pyongyang à l'invitation de son homologue nord-coréen Ri Yong Ho, a indiqué l'agence officielle KCNA dans une courte dépêche.
Elle ne donne aucune précision, mais l'agence russe Tass a rapporté que les deux ministres avaient entamé des discussions dans le bâtiment de l'Assemblée populaire suprême, le "Parlement" nord-coréen, à Pyongyang. Il s'agit de la première visite en Corée du Nord de M. Lavrov depuis 2009, selon Tass.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait indiqué mercredi que les deux homologues entendaient discuter "des questions bilatérales et d'échanger sur la situation dans la péninsule coréenne et les questions internationales et régionales".
La visite de Sergueï Lavrov intervient en pleine effervescence diplomatique à l'approche du sommet du 12 juin entre MM. Trump et Kim, qui semble remis sur les rails après avoir été annulé la semaine dernière par le président américain.
Cette rencontre historique est aussi jeudi au coeur de discussions à New York entre le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et le bras droit de M. Kim, le général Kim Yong Chol, plus haut responsable nord-coréen à fouler le sol américain depuis 18 ans.
M. Lavrov avait reçu en avril à Moscou M. Ri lors d'une rare visite à l'issue de laquelle la Russie avait appelé la communauté internationale à accorder des "garanties en béton armé" à Pyongyang en échange d'une dénucléarisation.
La dernière visite de responsables russes en Corée du Nord remontait à mars, lorsque le ministre russe chargé du développement de l'Extrême Orient, Alexandre Galouchka, s'était rendu à Pyongyang pour évoquer les liens économiques bilatéraux.
Les plus commentés
« Avant, je pensais que la résistance nous protégeait... » : à Tyr, la colère gronde
Qui se cache derrière le tir de roquettes contre Israël ?
Fadlallah : Israël profite de la faiblesse de l'État