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Italie: le chef de la Ligue pose ses conditions pour un gouvernement d'union

Le chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, a annoncé lundi soir qu'il restait encore des "points importants" à régler avant de pouvoir conclure un accord pour gouverner l'Italie avec le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) 

M. Salvini a ainsi évoqué des "visions différentes" sur "certains points importants comme les infrastructures", mais aussi l'immigration ou les rapports avec l'Union européenne.

Un peu plus tôt, le chef de file du M5S, Luigi Di Maio, avait expliqué avoir demandé au chef de l'Etat "quelques jours" de plus pour élaborer un programme commun de gouvernement.

"Nous sommes en train de discuter, même de façon animée, sur l'idée d'Italie, parce que si je vais au gouvernement, je veux faire ce que j'ai promis aux Italiens", a déclaré M. Salvini à l'issue d'un entretien d'une petite heure avec le président de la République Sergio Mattarella.

"Sur l'immigration, les positions de la Ligue et du M5S partent d'une distance conséquente et, dans le respect des droits humains, des traités et de la solidarité, je refuse d'imaginer un énième été d'arrivées et de business de l'immigration clandestine", a expliqué M. Salvini, en exigeant que la Ligue ait "les mains libres" sur le sujet.

Sur l'Union européenne, "les Italiens ont voté pour nous pour aller à Bruxelles et Strasbourg afin de remettre au centre les thèmes de l'emploi des Italiens, de la dignité du travail, de la défense de l'agriculture, du +Made in Italy+, de la pêche", a déclaré le patron de la Ligue, allié du Front national français.

"Je dois débloquer la possibilité de dépenser de l'argent qui est bloqué par des verrous et des règles extérieures", a-t-il insisté. "Soit je parviens à donner vie à un gouvernement qui rediscute ces blocages, soit ce sont des chimères. Le gouvernement se mettra en route s'il a les moyens d'agir". Et pour appuyer son propos, il s'est présenté comme le représentant des 12 millions d'électeurs de la coalition droite/extrême droite (37% des voix), même si ses partenaires, Silvio Berlusconi et son parti en tête, ne l'ont pas suivi. 

Le M5S, premier parti du pays avec plus de 32% des voix, refuse cependant toute référence à cette coalition, expliquant ne discuter qu'avec la Ligue, qui a recueilli en propre seulement 17% des voix.

Le chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, a annoncé lundi soir qu'il restait encore des "points importants" à régler avant de pouvoir conclure un accord pour gouverner l'Italie avec le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) M. Salvini a ainsi évoqué des "visions différentes" sur "certains points importants comme les infrastructures", mais aussi l'immigration ou les...