Des occupants de la "zone à défendre" de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont déposé vendredi 40 dossiers nominatifs de projets agricoles, ouvrant la voie à une possible sortie de crise sur le site où devait être construit un nouvel aéroport.
"Nous décidons aujourd'hui de répondre aux injonctions du gouvernement. Nous voulons stopper l'escalade de la tension sur la zone et obtenir enfin le temps nécessaire au dialogue et à la construction du projet que nous défendons", peut-on lire dans un communiqué des "zadistes". "Malgré le refus du gouvernement d'étudier notre proposition d'une convention collective, nous avons souhaité aujourd'hui faire un geste très concret de dialogue pour sortir de ce cycle infernal", peut-on encore y lire.
Une nouvelle réunion est prévue lundi après-midi, alors que la date-butoir pour déposer de tels dossiers individuels a été fixée par le gouvernement à lundi soir à minuit, les occupants illégaux devant ensuite être évacués par la force.
"Ils ont répondu en partie à la demande et il y a maintenant un travail considérable à faire pour les services de l'Etat", a réagi la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle elle a reconnu une possible "ouverture" en vue d'une sortie de crise.
Après les opérations d'expulsion de la semaine dernière, qui se sont soldées par la destruction de 29 des 97 "lieux de vie" de la ZAD, les services de l'Etat ont procédé au déblaiement afin que les parcelles puissent être rendues à leur vocation agricole.
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