Le ministre allemand des Affaires européennes a plaidé mardi pour la poursuite des négociations d'adhésion avec la Turquie, malgré l'absence de progrès et les craintes de dérive autocratique à Ankara.
"C'est à ceux qui sont aux affaires en Turquie de décider s'ils veulent adhérer aux valeurs européennes communes. Je suggère qu'on ne claque pas la porte. Ce serait adresser un signal négatif à ceux qui, en Turquie, restent attachés aux valeurs européennes", a estime Michael Roth, à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l'UE.
Gernot Blümel, chef de la diplomatie autrichienne, a en revanche plaidé pour l'arrêt du processus. "Nous ne pensons pas que la Turquie doive adhérer à l'Union européenne", a-t-il déclaré.
La Commission européenne doit publier prochainement son rapport sur les négociations d'adhésion, qui sera vraisemblablement le plus critique depuis l'ouverture des discussions, en 2005.
"C'est à ceux qui sont aux affaires en Turquie de décider s'ils veulent adhérer aux valeurs européennes communes. Je suggère qu'on ne claque pas la porte. Ce serait adresser un signal...
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