Ces frappes, lancées en représailles à une attaque chimique présumée du régime syrien sur la ville de Douma samedi dernier, ont ciblé des installations militaires proches de la capitale Damas et de la ville de Homs, dans le centre du pays.
"Toutes les installations visées dans les frappes samedi étaient complètement vides après que les forces présentes ont été évacuées il y a plus de trois jours", a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
La Russie, allié indéfectible du régime syrien, a indiqué à la mi-journée que "selon des informations préliminaires, il n'y a aucune victime au sein de la population civile ou de l'armée syrienne".
Selon l'armée russe, un total de 103 missiles de croisière ont été tirés par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne et 71 d'entre eux ont été interceptés par la défense antiaérienne syrienne, équipée de systèmes de conception soviétique.
Selon l'agence d'Etat syrienne Sana, les frappes ont touché un centre de recherche à Barzé, au nord de Damas, "détruisant un bâtiment qui abritait un laboratoire scientifique et un centre d'entraînement".
Des missiles ont également visé un site militaire près de Homs mais "ils ont été déviés, faisant trois blessés civils", a ajouté l'agence citant l'armée syrienne.
Les frappes ont été lancées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui accusent le régime d'avoir mené le 7 avril une attaque chimique samedi dernier sur la ville de Douma, dernier bastion rebelle dans la Ghouta orientale. Selon des secouristes présents sur place, cette attaque a fait au moins 40 morts.
Le régime syrien a démenti toute responsabilité, dénonçant "des fabrications" de la part des rebelles.
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