"Nous appelons tous les membres de la communauté internationale à réfléchir sérieusement aux conséquences possibles de telles accusations, menaces et actions planifiées" à l'encontre du gouvernement syrien, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lors d'une conférence de presse.
"Personne n'a donné le droit aux dirigeants occidentaux de s'attribuer le rôle de gendarmes du monde, à la fois d'enquêteur, de procureur, de juge et de bourreau", a poursuivi Mme Zakharova.
"Notre position est très claire et concrète: nous ne voulons pas d'escalade", a-t-elle ajouté.
La porte-parole de la diplomatie russe a dit espérer que les capitales occidentales "auront assez de sagesse pour revenir dans le cadre du droit et régler ensemble les problèmes existants, comme cela est prévu par la Charte des Nations unies".
"Nous ne voulons pas d'escalade, mais nous ne supporterons pas les accusations mensongères", a-t-elle encore déclaré.
Les Occidentaux, Washington en tête, ont menacé le régime de Damas de frappes imminentes après une attaque chimique présumée début avril dans l'enclave rebelle de Douma, qu'ils imputent au régime de Damas, ce qu'il dément.
La Russie a dénoncé un "prétexte" utilisé pour lancer une opération militaire contre son allié, avertissant qu'elle abattrait tout missile lancé contre la Syrie.
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