"Soixante Lula au Parlement". C'est le titre d'un communiqué du Parti des Travailleurs (PT, gauche) du Brésil, qui a annoncé mercredi que l'ensemble de ses députés allaient ajouter "Lula" à leur nom en signe de protestation contre l'incarcération de l'ex-président.
"Je demande que le nom du parlementaire Paulo Pimenta soit remplacé par Paulo Lula Pimenta", a par exemple déclaré, parlant de lui-même, le leader du PT à la chambre basse, dans un document officiel consulté par l'AFP.
D'autres demandes de ce type ont été envoyées dans des assemblées locales, y compris les conseils municipaux, a expliqué un porte-parole de ce parti fondé par Lula dans les années 80.
"C'est une façon de manifester notre solidarité", a ajouté le porte-parole, soulignant que la sénatrice Gleisi Hoffmann, présidente du parti, avait également demandé que "Lula" soit ajouté à son nom.
Non seulement ils verront leurs nouveaux noms affichés sur les panneaux électroniques, mais les parlementaires seront également appelés de la sorte par le président de la chambre au moment où il leur accordera la parole.
Ces demandes symboliques n'impliquent pas de changements dans l'état civil des parlementaires.
Luiz Inacio Lula da Silva avait fait ajouter son surnom d'enfant "Lula" (calamar en portugais) à son état civil au début de sa carrière politique.
Donné favori pour l'élection présidentielle d'octobre, Lula, 72 ans, a été incarcéré samedi dernier pour purger une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption.
Il nie farouchement toute culpabilité et dénonce un complot des "élites" et des médias pour l'empêcher de briguer un troisième mandat, huit ans après avoir quitté le pouvoir avec une popularité record.
"Je demande que le nom du parlementaire Paulo Pimenta soit remplacé par Paulo Lula Pimenta", a par exemple déclaré,...
Les plus commentés
Hariri reçoit une délégation du Hezbollah, qui l'invite aux funérailles de Nasrallah
Retrait israélien : l’État brandit l’arme de la diplomatie, le Hezbollah ne l’entend pas de cette oreille
Habtoor : En cas de représentation officielle aux funérailles, ce sera la « fin du Liban »