"Nous ne permettrons pas d'ancrage iranien en Syrie quel que soit le prix à payer, nous n'avons pas d'autre option", a affirmé M. Lieberman lors d'une conférence de presse sur le plateau du Golan occupé.
M. Lieberman n'a pas évoqué les frappes ayant visé lundi une base aérienne en Syrie, alors que le régime de Damas, ainsi que ses deux allié Moscou et Téhéran, ont accusé Israël d'avoir mené cette attaque. "Autoriser cet ancrage en Syrie serait accepter que l'Iran nous étrangle", a ajouté le ministre israélien.
Téhéran avait accusé lundi Israël d'"agression flagrante" en Syrie après ces frappes dans lesquelles des "conseillers militaires" iraniens ont péri, selon un média iranien.
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël qui voit de son côté en Téhéran une menace existentielle et dénonce régulièrement le soutien de Téhéran au Hezbollah.
Un accès de tension a opposé l'Iran et Israël sur le théâtre syrien en février après un raid aérien israélien contre une base militaire du régime syrien.
Israël avait alors accusé l'Iran d'avoir lancé à partir de cette base un drone qui aurait pénétré dans l'espace aérien israélien. L'Iran avait dénoncé des affirmations "ridicules".
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