L'ancien président libanais Michel Sleiman a répondu mardi aux propos du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui mettait en cause, dimanche lors d'un discours, l'ex-chef de l'Etat et l'ancien Premier ministre Fouad Siniora au sujet d'une livraison d'armes lors de la guerre de 2006 avec Israël.
Dans son allocution, Hassan Nasrallah avait affirmé que Michel Sleiman, qui était à l'époque le commandant en chef de l'armée libanaise, et M. Siniora avaient empêché une cargaison d'armes d'être acheminée au Hezbollah qui combattait contre Israël lors de la guerre de juillet 2006.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, Michel Sleiman a dit "regretter le retour de cette polémique et les accusations au sujet du camion d'armes appartenant au Hezbollah qui avait été arrêté à son passage au niveau d'un barrage de l'armée libanaise". L'ex-chef de l'Etat a "assuré une nouvelle fois qu'il n'avait reçu aucun ordre de la part du Premier ministre de l'époque pour arrêter les camions d'armes, comme l'affirmait un communiqué publié par l'armée à cette époque". Michel Sleiman "rappelle une nouvelle fois qu'un accord avait été passé entre l'armée et le Hezbollah en vertu duquel il fallait coordonner le transport d'armes via les camions qui circulent sur le territoire libanais, ce qui n'a pas été fait lorsque le camion en question avait été arrêté".
Fouad Siniora a, lui, démenti hier en bloc les propos du leader chiite.
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