Il y a un accord sur "une large partie de ce qui constituera l'accord international pour le retrait du Royaume-Uni", a déclaré M. Barnier, ajoutant qu'il y avait en particulier un "accord sur une période de transition" après le Brexit.
Cette période de transition est souhaitée par Londres pour éviter les conséquences d'une rupture brutale fin mars 2019, en attendant que soient conclus des accords commerciaux entre l'UE et le Royaume-Uni.
Un accord sur le sujet serait inclus au traité de retrait du Royaume-Uni de l'UE, qui doit régler en particulier trois sujets clés: le sort des citoyens expatriés, la facture du divorce et l'avenir de la frontière irlandaise après le Brexit.
"La transition sera d'une durée limitée comme cela a été souhaité par le Royaume-Uni et pendant cette période le Royaume-Uni ne participera plus" aux prises de décisions au sein de l'UE, tout en devant en appliquer les règles, a dit M. Barnier.
Londres conservera en revanche "tous les bénéfices du marché unique et de l'union douanière", a-t-il ajouté.
Les négociateurs ont par ailleurs convenu que les citoyens britanniques et des 27 "qui arriveront pendant la période de transition bénéficieront des mêmes droits que ceux arrivés avant le Brexit" dans un pays européen ou au Royaume-Uni, a ajouté M. Barnier.
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah
Un déposant lance une action collective aux États-Unis contre le secteur bancaire libanais