Le vice-Président américain, Mike Pence, s'est dit honoré lundi d'être à Jérusalem "capitale d'Israël", lors d'un déplacement dans la région qui ne le verra pas rencontrer les dirigeants palestiniens qui boycottent sa visite.
Arrivé en Israël dimanche soir en provenance de Jordanie après une étape samedi au Caire, Mike Pence a été reçu par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Son déplacement est placé sous le signe de la reconnaissance unilatérale par les Etats-Unis le 6 décembre de Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël. Et les premiers propos publics qu'il a tenus ont été sans ambiguïté sur le sujet.
Il s'est dit honoré d'être "dans la capitale d'Israël, Jérusalem". A quoi Benjamin Netanyahu a répondu : "C'est la première fois que je me trouve ici dans la situation où deux dirigeants peuvent dire ces trois mots : Jérusalem, capitale d'Israël".
L'annonce du président Donald Trump le mois dernier a déclenché la colère des Palestiniens, qui ont choisi de boycotter la visite de Mike Pence, et l'inquiétude chez de nombreux alliés européens de Washington.
Réagissant aux propos de Mike Pense, un porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réitéré la vive opposition des Palestiniens à la décision américaine.
"L'administration américaine ne doit pas contribuer à accroître la tension" dans la région, a dit Nabil Abou Rdainah.
Le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem devrait prendre jusqu'à trois ans.
Une mesure intérimaire pourrait cependant être prise, telle que la désignation d'un immeuble consulaire américain à Jérusalem comme ambassade de facto.
Une annonce dans ce sens de Mike Pence n'est pas exclue durant son séjour, qui durera jusqu'à mardi soir.
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