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La Turquie dit que son intervention en Syrie sera courte

L'intervention des troupes turques en territoire syrien, dans la région d'Afrin, se poursuit mais devrait être finie sous peu, a déclaré lundi le vice-Premier ministre turc, Mehmet Simsek.

Cette opération vise, selon Ankara, à chasser les milices kurdes YPG de cette enclave du nord de la Syrie.
Les YPG (Unités de protection du peuple), soutenues par les Etats-Unis mais considérées par la Turquie comme une organisation terroriste, affirment avoir repoussé l'armée turque et ses alliés au prix de combats farouches.

L'opération "Rameau d'olivier", préparée dans la nuit de jeudi à vendredi par des tirs d'artillerie, a été suivie samedi par des raids de l'aviation et formellement lancée par le président Recep Tayyip Erdogan.


Birusk Hasaka, porte-parole des YPG à Afrin, a dit que plusieurs localités avaient encore été visées lundi par des pilonnages d'artillerie et des bombardements aériens.

A Ankara, Mehmet Simsek a voulu adresser un message rassurant aux "investisseurs". S'exprimant lors d'une cérémonie, il a assuré que l'impact économique de l'opération en cours serait limité. "Cette opération sera brève et réduira le risque de terrorisme en Turquie dans la période à venir" a-t-il dit.

Le Premier ministre turc, Binali Yildirim, a déclaré dimanche qu'Ankara entendait créer une zone de sécurité s'avançant d'une trentaine de kilomètres en territoire syrien.

Environ 25.000 rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) participent à l'opération au côté de l'armée turque dans le but de reprendre la ville arabe de Tel Rifaat et des localités alentour capturées par les YPG en février 2016.

Les Etats-Unis et la France ont exhorté la Turquie à agir avec retenue et Paris a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation dans l'ensemble de la Syrie. L'Iran, allié de Damas, a de son côté réclamé l'arrêt immédiat de l'intervention.

Ankara assimile les YPG aux séparatistes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan qui combat les forces turques depuis 1984 dans le sud-est de la Turquie.
Mais les YPG sont aussi les alliés de Washington au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), dont elles sont le fer de lance de la lutte contre les groupes jihadistes.

L'offensive fait suite à de nombreux avertissements lancés ces dernières semaines par le pouvoir turc. Ankara a été particulièrement heurté par l'annonce que les Etats-Unis allaient prendre en charge la formation d'une force de 30.000 hommes dans l'Est syrien contrôlé par les FDS.

L'intervention des troupes turques en territoire syrien, dans la région d'Afrin, se poursuit mais devrait être finie sous peu, a déclaré lundi le vice-Premier ministre turc, Mehmet Simsek.Cette opération vise, selon Ankara, à chasser les milices kurdes YPG de cette enclave du nord de la Syrie.Les YPG (Unités de protection du peuple), soutenues par les Etats-Unis mais considérées par la...