L’armée américaine va rester en Syrie jusqu’à ce que le groupe jihadiste État islamique (EI) soit totalement vaincu, mais aussi pour contrer l’influence iranienne et, au bout du compte, aider à chasser le président Bachar el-Assad, a déclaré hier le secrétaire d’État américain. « Il est crucial, pour notre intérêt national, de maintenir une présence militaire et diplomatique en Syrie », a affirmé Rex Tillerson lors d’un discours sur la politique américaine face à ce conflit prononcé à Stanford, en Californie. La mission militaire continuera d’avoir comme objectif prioritaire « que l’EI ne refasse pas surface », a-t-il dit. Il a appelé à ne pas « faire la même erreur qu’en 2011 », lorsque « un départ prématuré d’Irak a permis à el-Qaëda de survivre » dans ce pays avant de muer pour donner vie au groupe État islamique.
Selon le chef de la diplomatie américaine, « un désengagement américain » fournirait à l’Iran, bête noire de l’administration de Donald Trump, « une occasion en or de renforcer encore davantage ses positions en Syrie », où Téhéran est déjà présent en soutien au régime Assad. « Un retrait total du personnel américain à ce stade aiderait Assad à continuer de brutaliser son propre peuple », a-t-il encore justifié. Or « une Syrie stable, unie et indépendante nécessite, in fine, un leadership post-Assad pour voir le jour », a-t-il insisté.
L’armée américaine va rester en Syrie jusqu’à ce que le groupe jihadiste État islamique (EI) soit totalement vaincu, mais aussi pour contrer l’influence iranienne et, au bout du compte, aider à chasser le président Bachar el-Assad, a déclaré hier le secrétaire d’État américain. « Il est crucial, pour notre intérêt national, de maintenir une présence militaire et...
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