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Un haut responsable de l'ONU dans l'est libyen pour pousser vers une sortie de crise

Un haut responsable de l'ONU s'est rendu jeudi dans l'Est libyen pour discuter d'une sortie de crise dans ce pays où des autorités rivales ainsi que de nombreuses milices se disputent le pouvoir, selon une source parlementaire

Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, a visité al-Qobba, située à 1260 kilomètres à l'est de Tripoli, où siège le Parlement élu, pour y rencontrer son président, Aguila Salah.

"L'entretien, auquel a assisté l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé (...), a porté sur les élections prévues au courant de cette année et qui devraient répondre aux attentes du peuple (libyen) et apaiser les différents acteurs politiques", a indiqué à l'AFP Abdallah Bleheq, porte-parole du Parlement.

Ces élections prévues en 2018 dans le cadre du plan d'action de l'ONU visent à stabiliser ce pays qui a sombré dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

M. Feltman, dont la visite en Tunisie et en Libye devrait se poursuivre jusqu'à vendredi, cherche à pousser les Libyens à s'engager pleinement dans un processus politique "inclusif", selon les Nations unies.

Mercredi, le responsable de l'ONU avait rencontré dans la capitale libyenne le chef du gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, appuyé par la communauté internationale. Le GNA est installé à Tripoli mais peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays, notamment en raison de la présence d'une autorité parallèle dans l'Est.

M. Feltman avait souligné "l'engagement" des "Nations unies à soutenir la mise en œuvre totale du processus (politique) libyen annoncé en septembre dernier".

Ce plan d'action présenté par l'envoyé spécial de l'ONU en Libye prévoit notamment des élections législatives et présidentielles en 2018.

Fin décembre, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, a indiqué qu'il appuyait la tenue d'élections en Libye, tout en menaçant de prendre le pouvoir si ce processus politique n'aboutissait pas.

Appuyés par un Parlement élu en 2014 et basé dans l'Est du pays, le maréchal Haftar et le gouvernement parallèle de l'est libyen n'ont jamais reconnu la légitimité du GNA issu de l'accord de Skhirat (Maroc) conclu en 2015.

Un haut responsable de l'ONU s'est rendu jeudi dans l'Est libyen pour discuter d'une sortie de crise dans ce pays où des autorités rivales ainsi que de nombreuses milices se disputent le pouvoir, selon une source parlementaire
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