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Ukraine: Berlin veut un mandat pour les casques bleus d'ici mars

Berlin souhaite qu'un accord sur le mandat des casques bleus censés être déployés dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine soit trouvé avant la présidentielle russe de mars, a déclaré mercredi à Kiev le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel.

"Je voudrais qu'une trêve solide ne dépende pas des élections en Russie et j'espère que nous adopterons un mandat réaliste (...) pour la mission de l'ONU avant les élections russes", a déclaré M. Gabriel lors d'une conférence de presse, selon des propos traduits en ukrainien.
"Cela doit être une mission armée forte qui sera déployée dans toute la zone du conflit et non seulement sur la ligne" de front, a poursuivi le ministre, dont le pays est avec la France co-parrain du processus de paix en Ukraine, soutenant ainsi la position de Kiev et des Etats-Unis.

Accusée par Kiev et l'Occident de soutenir militairement les rebelles, la Russie pourrait organiser des "provocations militaires" dans l'est à l'approche de la présidentielle, a prévenu à ses côtés son homologue ukrainien Pavlo Klimkine, ancien ambassadeur ukrainien en Allemagne.
La Russie a déposé un projet de résolution pour le déploiement d'une force dans l'Est de l'Ukraine qui ne fait pas l'unanimité.

Contrairement à ce que propose Moscou, Kiev voudrait des casques bleus dans toute la zone de conflit, notamment le long de sa frontière avec la Russie pour empêcher l'arrivée sur son territoire d'armes ou d'hommes armés russes.

Le conflit entre l'armée ukrainienne et les séparatistes a fait plus de 10.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014. Des heurts se produisent régulièrement malgré la signature des accords de paix de Minsk en 2015 et de régulières annonces de trêves, que les deux parties s'accusent mutuellement de violer.

Berlin souhaite qu'un accord sur le mandat des casques bleus censés être déployés dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine soit trouvé avant la présidentielle russe de mars, a déclaré mercredi à Kiev le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel.
"Je voudrais qu'une trêve solide ne dépende pas des élections en Russie et j'espère que nous adopterons un mandat réaliste (...)...