Le Royaume-Uni s'inquiète de l'intention du président américain Donald Trump de reconnaître mercredi Jérusalem comme la capitale d'Israël, a indiqué le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson à Bruxelles.
"Nous observons avec préoccupation les informations que nous avons entendues", a réagi M. Johnson en arrivant à une réunion de l'Otan. "Nous pensons que Jérusalem devrait, évidemment, faire partie d'une solution définitive (au conflit) entre Israéliens et Palestiniens, une solution négociée", a-t-il insisté.
"Nous-mêmes n'avons pas l'intention de déplacer notre ambassade", a également tenu à préciser le ministre britannique, alors que Donald Trump devrait également ordonner des préparatifs pour déménager, à terme, l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem.
L'intervention du président américain est prévue à 18H00 GMT. Il "reconnaîtra Jérusalem comme la capitale d'Israël", a indiqué un responsable de l'administration sous couvert d'anonymat, mettant en avant la "reconnaissance d'une réalité" à la fois historique et contemporaine.
Ce revirement dans la politique étrangère américaine est une promesse de campagne de M. Trump et va à l'encontre d'une décennie de prudence américaine sur ce dossier.
Les dirigeants de la région, dont le président palestinien Mahmoud Abbas, le président turc Recep Tayyip Erdogan ou le roi Salmane d'Arabie saoudite, ont multiplié les mises en garde, prédisant que cette décision risquait de provoquer une flambée de violences.
"Nous observons avec préoccupation les informations que nous avons entendues", a réagi M. Johnson en arrivant à une réunion de l'Otan. "Nous pensons que Jérusalem devrait,...
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