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Bombe antijunte à Bangkok: 27 ans de prison pour l'auteur de l'attentat

Un Thaïlandais a été condamné mercredi à 27 ans de prison pour avoir fait exploser une bombe artisanale en mai dans un hôpital militaire de Bangkok, qui avait fait une vingtaine blessés.
Cet ingénieur de 62 ans à la retraite a reconnu les faits et a expliqué avoir agi par "haine" de la dictature militaire.

La bombe dissimulée dans un vase dans une salle d'attente de l'hôpital avait explosé trois ans jour pour jour après le coup d'Etat militaire de mai 2014.
"Des preuves solides montrent sans l'ombre d'un doute que le suspect a commis ces actes répréhensibles", a déclaré le juge.
"C'est la haine des gouvernements issus des coups d'Etat militaires qui m'a inspirée. Chaque coup d'Etat a entraîné un désastre économique et une restriction des droits de l'homme", avait expliqué l'homme à l'occasion d'une reconstitution en juin.

L'attentat avait fait 21 blessés dans une salle d'attente de l'hôpital du roi Mongkut, notamment en raison des clous cachés dans la bombe.

Les militaires thaïlandais sont au pouvoir dans le pays depuis le 22 mai 2014 grâce à un coup d'Etat qui a fait tomber le gouvernement élu de Mme Yingluck Shinawatra.

Depuis 1932, les militaires thaïlandais ont réussi à mener à bien douze coups d'Etat, dont deux sur la dernière décennie, 2006 et 2014.

En dépit d'une apathie apparente, alors que les rassemblements politiques restent interdits, la colère gronde dans une partie de la société.
Celle-ci est divisée entre les conservateurs ultra-royalistes, dont l'armée fait partie, et les partisans de la famille Shinawatra, qui a remporté toutes les élections nationales depuis 2001.

Le suspect de l'attentat du 22 mai a démenti appartenir à toute mouvance politique, que ce soient les Chemises rouges pro-Shinawatra ou les pro-royalistes.

Un Thaïlandais a été condamné mercredi à 27 ans de prison pour avoir fait exploser une bombe artisanale en mai dans un hôpital militaire de Bangkok, qui avait fait une vingtaine blessés.Cet ingénieur de 62 ans à la retraite a reconnu les faits et a expliqué avoir agi par "haine" de la dictature militaire.
La bombe dissimulée dans un vase dans une salle d'attente de l'hôpital avait...