Le secrétaire britannique au Foreign Office Boris Johnson a présenté ses excuses lundi pour avoir créé des difficultés par ses propos dans un dossier délicat concernant une Britannique d'origine iranienne détenue en Iran.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, directrice de projet pour la Fondation Thomson Reuters, a été condamnée à cinq ans de prison pour complicité pour avoir cherché à renverser les autorités religieuses de la République islamique. L'accusée nie les faits.
Boris Johnson a déclaré le 1er novembre que Nazanin Zaghari-Ratcliffe enseignait le journalisme avant son arrestation en avril 2016, en contradiction avec les déclarations de l'accusée et de son employeur selon lesquelles elle était en vacances pour rendre visite à sa famille.
"Naturellement, je m'excuse pour les difficultés, pour la souffrance qui ont été causées par l'impression que j'ai donnée que je croyais qu'elle se trouvait là pour des raisons professionnelles. Elle était là en vacances", a déclaré le chef de la diplomatique britannique devant le Parlement. "Je m'excuse vraiment. Bien sûr, je retire toute allusion selon laquelle elle se trouvait là pour des raisons professionnelles", a-t-il ajouté.
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