Stockholm a convoqué lundi l'ambassadeur de Turquie en Suède pour exprimer son inquiétude pour l'un de ses ressortissants sous la menace d'une lourde peine de prison avec d'autres militants des droits de l'homme.
"Nous avons compris qu'il était en Turquie pour participer à un séminaire pacifique. Nous sommes inquiets des accusations portées contre lui", a dit à l'AFP une porte-parole de la diplomatie suédoise, Sofia Karlberg.
C'est la troisième fois que l'ambassadeur de Turquie est convoqué dans cette affaire.
Ali Gharavi, consultant en technologie de l'information d'origine iranienne, avait été interpellé alors qu'il participait le 5 juillet à un séminaire sur la liberté de l'internet près d'Istanbul.
D'autres militants, dont le directeur d'Amnesty International en Turquie et un ressortissant allemand, avaient également été arrêtés.
Dimanche, le parquet d'Istanbul a requis entre 7 et 15 ans de prison à leur encontre. Dix d'entre eux, dont le Suédois, sont notamment accusés d'"assistance à une organisation terroriste armée".
Interrogée par la radio publique suédoise (SR), la ministre des Affaires étrangères Margot Wallström a redit l'inquiétude des autorités suédoises quant à "la situation générale en Turquie sur le plan de la démocratie, du respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit".
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