Le chancelier autrichien Christian Kern, membre du Parti social démocrate, et le ministre des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, issu des rangs conservateurs, se sont tous deux prononcés jeudi contre les propositions du président la Commission européenne concernant l'élargissement de la zone euro et de l'espace Schengen.
Dans son discours annuel sur l'état de l'Union, Jean-Claude Juncker a souhaité mercredi que tous les Etats membres soient invités et aidés à rejoindre la zone euro, l'union bancaire et l'espace Schengen de libre circulation des personnes, ce dont la France, l'Allemagne et plusieurs pays d'Europe orientale se sont félicités.
"Elargir la zone euro n'a tout simplement pas de sens tant que nous n'avons pas réglé cela", a commenté Christian Kern, évoquant la crise financière grecque, l'évasion fiscale et le problème des travailleurs détachés.
"Cela revient en quelque sorte à étendre les problèmes, pas à accroître la coopération. Je pense que ce concept n'a pas été suffisamment réfléchi", a ajouté le chef du gouvernement, au micro de la radio publique.
Sebastian Kurz, qui sera son principal adversaire lors des législatives du 15 octobre, a tenu des propos similaires.
"La zone euro et l'espace Schengen sont ouverts à tout le monde, à condition que les critères soient respectés (...) Nous devons éviter les situations comme celle de la Grèce", a-t-il déclaré.
Dans son discours annuel sur l'état de l'Union, Jean-Claude...
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