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Trump n'a pas provoqué une hausse des victimes civiles en Irak et Syrie, selon le Pentagone

Un haut responsable du Pentagone a démenti mercredi que le début de la présidence Trump se soit traduite par une hausse du nombre de victimes civiles dans les bombardements en Irak et Syrie, comme l'affirment des ONG.

Airwars, un collectif de journalistes basé à Londres, a estimé que le nombre de victimes civiles de la coalition ant-jihadiste menée par les Etats-Unis avait fortement augmenté depuis que Donald Trump est devenu le chef des armées américaines, avec un record de 366 victimes au mois d'avril.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a fait un diagnostic similaire sur la seule Syrie, estimant que la coalition avait tué 225 civils dans ses frappes en avril, là encore un record.

"Je ne suis pas d'accord avec ces chiffres", "nous avons des chiffres différents", a déclaré devant la presse le général Jeffrey Harrigian, qui dirige les forces aériennes américaines au Moyen-Orient.

Pour l'instant, la coalition n'a reconnu que 396 victimes civiles depuis le début de la campagne aérienne contre le groupe Etat islamique, en août 2014.
Mais la coalition ne reconnaît ces victimes civiles qu'à l'issue d'un processus de vérification qui peut être très lent.

Selon Airwars, la hausse du nombre de morts civils notamment dans la région de Raqqa en Syrie "est la démonstration la plus nette que les protections dont bénéficient les civils sur le champ de bataille semblent avoir diminué" depuis le changement de président américain.

Donald Trump, qui veut accélérer la chute du groupe Etat islamique en Irak et Syrie, a délégué beaucoup plus de pouvoirs à ses généraux pour décider des frappes que son prédécesseur Barack Obama, réputé pour son contrôle étroit des décisions du Pentagone.

Le nombre de bombes larguées par la coalition a également substantiellement augmenté depuis janvier, le mois d'entrée en fonction de Donald Trump.
Mais, a répété mercredi le général Jeffrey Harrigian, le président Trump n'a pas changé sur le fond les "règles d'engagement", l'ensemble des précautions qui doivent être respectées par les militaires américains avant de procéder à un bombardement.
"Non", les décisions du président Trump n'ont pas contribué à augmenter le nombre de victimes civiles, a-t-il insisté.

Un haut responsable du Pentagone a démenti mercredi que le début de la présidence Trump se soit traduite par une hausse du nombre de victimes civiles dans les bombardements en Irak et Syrie, comme l'affirment des ONG.
Airwars, un collectif de journalistes basé à Londres, a estimé que le nombre de victimes civiles de la coalition ant-jihadiste menée par les Etats-Unis avait fortement...