Le chef de l'opposition au Venezuela, Henrique Capriles, a accusé jeudi les autorités de l'avoir empêché de quitter le pays pour se rendre à New York où il devait rencontrer le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
"Je ne vais pas pouvoir assister à la réunion avec le Haut commissaire aux droits de l'Homme", a affirmé M. Capriles dans une vidéo diffusée en direct sur internet depuis l'aéroport international de Maiquetia, à Caracas. Il a ajouté se trouver "sans passeport", sans plus de précisions.
Sur d'autres images diffusées via internet, Caprile apparaît en train de réclamer son passeport aux autorités, dans un bureau de l'immigration de l'aéroport.
"On m'a informé que mon passeport a été annulé", dit-il. "Mon passeport est valable jusqu'en 2020. Ce qu'ils veulent, c'est que je n'aille pas aux Nations unies", a affirmé le chef de l'opposition, ancien candidat à l'élection présidentielle, assurant être "retenu" par les autorités.
Henrique Capriles devait rencontrer vendredi à New York avec le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein.
Il avait indiqué sur Twitter qu'il profiterait de cette rencontre pour lui présenter les cas des manifestants "tombés (tués, ndlr), blessés, emprisonnés" ainsi que des preuves de la "répression" des autorités contre la vague de protestations hostiles au président Nicolas Maduro. Après cet épisode à l'aéroport, il a annoncé qu'il retournait à Caracas pour participer à une nouvelle manifestation jeudi dans la capitale, contre la "répression brutale".
Le Venezuela est secoué depuis le 1er avril par une vague de manifestations et de violences dont le bilan s'alourdit chaque jour, atteignant désormais 43 morts, autant que lors de la précédente grande série de protestations anti-Maduro, survenues entre février et mai 2014.
"Je ne vais pas pouvoir assister à la réunion avec le Haut commissaire aux droits de l'Homme", a affirmé M. Capriles dans une vidéo diffusée en direct sur...
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