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Libéré, un opposant koweïtien appelle à la réconciliation

Un des ténors de l'opposition koweïtienne, l'ex-député Mussalam al-Barrak, a appelé lundi à une réconciliation nationale, trois jours après sa libération de prison. M. al-Barrak, 61 ans, vient de purger une peine de deux ans pour "insulte" à l'émir de ce petit pays du Golfe, une accusation qu'il a toujours niée, affirmant ne pas avoir bénéficié d'un procès équitable.

Prenant la parole devant ses supporters lundi, il a déploré que le Koweït ait "atteint le niveau le plus bas de son Histoire moderne". Le pays "a été conduit à la catastrophe dans tous les domaines, il est près de devenir un Etat défaillant", a-t-il ajouté avant de demander à la famille régnante de lancer un dialogue pour parvenir à un compromis politique.

"Si le gouvernement fait des pas pour mener des réformes politiques, nous sommes prêts à marcher avec lui", a affirmé l'opposant ajoutant que personne ne cherche à renverser la famille Al-Sabah qui règne sur le pays depuis 250 ans. "Personne ne met en cause la légalité constitutionnelle de la famille Al-Sabah", a-t-il précisé.

Mais M. Barrak a estimé que pour réussir, toute réconciliation nationale implique que le pouvoir redonne leur nationalité aux opposants qui en ont été privés et révoque toutes les lois adoptées pour limiter la liberté d'expression. Il a aussi demandé une amnistie pour tous les militants et un renforcement de la lutte anticorruption.

Le Parlement a été dissous sept fois depuis 2006 en raison des disputes persistantes entre l'opposition et le gouvernement. Dans le système politique koweïtien, le Premier ministre est toujours un membre de la famille régnante nommé par l'émir, quel que soit le résultat des législatives.
De nombreux opposants et militants ont été condamnés à la prison pour insulte à l'émir depuis fin 2014.

Un des ténors de l'opposition koweïtienne, l'ex-député Mussalam al-Barrak, a appelé lundi à une réconciliation nationale, trois jours après sa libération de prison. M. al-Barrak, 61 ans, vient de purger une peine de deux ans pour "insulte" à l'émir de ce petit pays du Golfe, une accusation qu'il a toujours niée, affirmant ne pas avoir bénéficié d'un procès équitable.Prenant la...