L'armée syrienne a démenti toute implication dans l'attaque chimique présumée qui a tué mardi des dizaines de personnes dans une localité rebelle du nord-ouest du pays.
"Le commandement de l'armée dément catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun aujourd'hui (mardi)", a indiqué l'armée dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana.
Le communiqué ajoute que l'armée syrienne "n'en a jamais utilisé, à aucun moment, à aucun endroit et ne le fera pas dans l'avenir".
Une attaque chimique présumée a fait au moins 58 morts, dont 11 enfants, et quelque 170 blessés mardi dans la ville de Khan Cheikhoun (province d'Idleb, nord-ouest), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cette province est en quasi totalité contrôlée par une alliance de rebelles et de jihadistes, notamment ceux de l'ex-branche syrienne d'el-Qaëda.
En réagissant à cette attaque chimique présumée, des pays comme les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont pointé du doigt le régime de Bachar el-Assad.
Mais l'armée syrienne a assuré mardi que les rebelles étaient responsables de la tragédie.
"Les groupes terroristes et ceux qui les soutiennent sont responsables d'avoir utilisé des substances chimiques et toxiques et d'avoir été négligents avec les vies de civils innocents", a-t-elle indiqué dans son communiqué.
"Le commandement de l'armée dément catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun aujourd'hui (mardi)", a indiqué l'armée dans un communiqué publié par l'agence officielle...
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