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L'Italie défend les deux policiers ayant abattu Amri

Le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti, a défendu jeudi les deux policiers qui ont abattu Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin en décembre, soupçonnés d'être racistes ou nostalgiques du fascisme.

"Quand les deux policiers ont intercepté Amri et demandé ses papiers d'identité, il a ouvert le feu. Il a touché l'un d'eux mais le second a réussi à l'éviter et à neutraliser le terroriste", a rappelé le ministre de centre-gauche devant la presse étrangère à Rome.
"Vous comprenez que nous devons être quand même un peu reconnaissants envers ces deux gars", a-t-il insisté après une question sur la place d'officiers nostalgiques du fascisme dans la police d'un Etat démocratique.
"Imaginez un instant si cela avait été le contraire. Cette nuit-là, la police a neutralisé un terroriste mais le terroriste aurait pu aussi bien neutraliser la police", a-t-il insisté.

Anis Amri, Tunisien de 24 ans, était recherché après l'attentat qui a fait 12 morts sur un marché de Noël à Berlin le 19 décembre, qui a été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
Dans la nuit du 22 au 23 décembre, il a ouvert le feu sur deux policiers italiens qui lui demandaient ses papiers alors qu'il se trouvait devant la gare -- alors fermée -- de Sesto San Giovanni, près de Milan.

Christian Movio, 36 ans, a été touché à une épaule mais son partenaire Luca Scatà, 29 ans, un policier d'origine sicilienne encore en formation, a tiré à deux reprises sur Anis Amri, le touchant mortellement.

Les deux policiers, dont M. Minniti avait rapidement annoncé l'identité, ont été célébrés en héros, avant que les louanges ne tournent à la polémique avec la découverte de messages à caractère raciste ou nostalgique de la période fasciste postés par les deux policiers sur internet.

Sur son compte Instagram, inaccessible depuis le 23 décembre, Luca Scatà avait publié des photos de Benito Mussolini et un selfie dans lequel il faisait le salut romain, main tendue.
Les deux policiers ont depuis été mutés, à leur demande, dans d'autres villes.

Le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti, a défendu jeudi les deux policiers qui ont abattu Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin en décembre, soupçonnés d'être racistes ou nostalgiques du fascisme.
"Quand les deux policiers ont intercepté Amri et demandé ses papiers d'identité, il a ouvert le feu. Il a touché l'un d'eux mais le second a réussi à l'éviter et...