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Maintien de la candidature de Fillon : réactions politiques

Voici de premières réactions politiques à l'annonce mercredi par François Fillon de son maintien dans la course de l'élection présidentielle en même temps que sa prochaine mise en examen dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse

- Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS: "Avec la décision de François Fillon de s'en prendre à la justice, comme le fit hier Marine Le Pen, nous assistons à une situation grave. Ces actes marquent, après bien d'autres, la décomposition de la droite". Cela "ne profite paradoxalement qu'à Marine Le Pen" (communiqué)

- Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale: "J'ai le sentiment que François Fillon est en train de saborder son camp. Il met en péril les institutions de la République" (sur France Culture)

- Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice: "La loi est la même pour tous, qu'elle punisse ou protège. Sous 2 principes : indépendance de la Justice et présomption d'innocence" (sur Twitter)

- Olivier Faure, chef de file des députés socialistes: "Il se parjure. Le voilà maintenant à jeter le doute et la suspicion sur les juges alors que c'est lui-même qui est aujourd'hui incriminé et qu'il devrait lever les doutes". "Je ne vois pas un assassinat politique, je vois un suicide" (sur Europe 1)

- Florian Philippot, numéro deux du FN: "J'ai envie de dire +tout ça pour ça!+". "Je vois également un paradoxe, une incohérence dans les propos de M. Fillon quand il parle d'assassinat politique et qu'il participe de cet assassinat". "Il ne peut plus faire campagne sur le fond" (sur Europe 1)

- François Bayrou, président du Modem, rallié à Emmanuel Macron: "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Ce sont des séquences de communication successives", tout en qualifiant l'actualité de mercredi matin d'"un peu chargée et d'un peu surprenante" (à la presse, avant un déjeuner organisé par Ethic)

- Pierre Laurent, numéro un du PCF: "La décision de @FrancoisFillon pose beaucoup de problèmes démocratiques. Le peuple en tirera les conséquences dans l'élection présidentielle" (sur Twitter)

- Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche: "Fillon entraîne la droite dans son suicide politique en recourant, comme Marine Le Pen à une logique complotiste. Triste affaire" (sur Twitter)

- Le Parti radical de gauche (PRG): "François Fillon vient de renier sa propre parole en maintenant sa candidature malgré sa mise en examen et fait ainsi le jeu des populistes" (sur Twitter)

- Julien Bayou, un des porte-parole d'EELV: "Dans une démocratie digne de ce nom, Fillon mis en examen se retire et est remplacé. Qui n'est pas remplaçable ? Il fait honte au pays" (sur Twitter)

- Bernard Debré, député LR filloniste: "Bien sûr qu'il est fragilisé, on ne va pas dire le contraire, mais on va rebondir et les Français commencent à être choqués, je peux vous le dire", la démocratie est attaquée" (sur LCP)

- Nadine Morano, eurodéputée LR: "Il faut respecter son choix de se battre aussi, il a le droit, non ? (...) Même si c'est pas facile" (sur BFMTV)

Voici de premières réactions politiques à l'annonce mercredi par François Fillon de son maintien dans la course de l'élection présidentielle en même temps que sa prochaine mise en examen dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse
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